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Révision de la constitution : les forces politiques et sociales dénoncent une tentative de manipulation pour un troisième mandat de Tshisekedi

Redigé par Bazikarev
Le 11 octobre 2024 à 05:33

Dans un contexte marqué par une montée des tensions politiques et une crise multidimensionnelle sans précédent en République Démocratique du Congo (RDC), le débat lancé par l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) autour de la révision de la constitution suscite de vives réactions.

Ce vendredi 11 octobre 2024, le Cadre de concertation des forces politiques et sociales, regroupant des membres de l’opposition et de la société civile, a fermement condamné cette initiative, la qualifiant d’« inappropriée » et « inopportune ».

Derrière ce débat, les observateurs et les acteurs politiques perçoivent une tentative voilée du président Félix Tshisekedi de briguer un troisième mandat, malgré les dispositions actuelles de la constitution qui limitent les mandats présidentiels à deux.

Cette manœuvre, jugée artificielle, intervient alors que le régime Tshisekedi fait face à une gestion chaotique des affaires de l’État, marquée par l’incapacité à rétablir l’ordre dans un pays en proie à de multiples rébellions, souvent soutenues par des personnalités influentes du gouvernement de la RDC.

Comme le rapporte les médias locaux, le Cadre de concertation des forces politiques et sociales a fustigé cette initiative de l’UDPS, estimant qu’elle détourne l’attention des véritables préoccupations du peuple congolais. « Ce faux débat ne répond à aucune attente immédiate, au nombre de celles ressenties en ce moment par notre peuple qui n’y a jamais pensé et n’en a jamais eu besoin », peut-on lire dans leur déclaration.

Le Cadre accuse l’UDPS de chercher à échapper à ses responsabilités, en utilisant la constitution comme un prétexte pour éviter de répondre aux interrogations sur le bilan décevant de la présidence Tshisekedi. « Ce débat ne sert que d’artifice et de manœuvre dilatoire pour ne pas avoir à rendre compte du bilan, sous le fallacieux prétexte d’une inadéquation de l’actuelle constitution avec la complexité de l’exercice du pouvoir », souligne le communiqué.

Les forces politiques et sociales s’insurgent contre toute tentative de révision ou de changement de la constitution, mettant en garde contre les conséquences désastreuses que cela pourrait engendrer pour le pays. « Dès lors qu’une telle démarche serait dangereuse pour le pays, elle aggraverait la crise multidimensionnelle dans laquelle il est plongé », avertit le Cadre de concertation.


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