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"Stade Amahoro" de Kigali, un joyau futuriste attendu, les travaux encore à 7%

Redigé par Jean Jill Mazuru
Le 17 octobre 2022 à 09:46

Vais-je dire rénovation, relookage ou parler carrément de reconstruction-extension, au risque de trop m’avancer, allez, je le prends ! Le stadium National Amahoro actuellement en cours de reconstruction-extension, devrait présenter un visage de plus en plus visible et si remarquable qu’il pourra s’imposer, ou n’allons pas trop vite en besogne, pouvoir figurer sur le classement du hit-parade des plus beaux stades d’Afrique. Les travaux avancent progressivement, ils dureront 24 mois.

L’infrastructure en reconstruction connait une évolution remarquable. La fin des travaux, présentement en cours, est prévue pour s’achever l’année prochaine ; autant dire que le Rwanda disposera en 2024 d’un antre des « Amavubi » aussi beau que le Camp Nou, la bambonera, et autres Anfield ou le Millerntor Stadion.

Le stade Amahoro en pleine reconstruction-extension passera de 25.000 à 45.000 places assises. Cette infrastructure sera entièrement couverte au niveau des places assises, hormis au-dessus de la pelouse qui restera à ciel ouvert, tel que le prévoient les normes internationales instaurées par l’organe faîtière du football mondiale, la Fédération Internationale de Football Association, FIFA.

C’est un gros projet de reconstruction-extension qui englobe le petit stade et le stade paralympique dont les rénovations les placeront sur le même piédestal que la BK Arena.

Il y a encore fort à faire, car le conducteur des travaux a affirmé à Igihe que ceux-ci n’en sont encore aujourd’hui qu’à 7%. Contrairement aux autres projets exécutés par la Turque Summa, la majorité des 700 ouvriers travaillant sur ce vaste chantier est de nationalité Rwandaise, un chantier ouvert 24h/24 ; grâce à un éclairage installé sur les lieux pour permettre aux ouvriers de travailler nuit et jour en se relayant.

La réalisation des travaux est conduite par la société Turque, Summa ; une firme qui a déjà réalisé plusieurs infrastructures similaires sur le continent, dont le stade olympique de Dakar, aussi appelé stade Abdoulaye Wade, ou stade olympique de Diamniadioou, inauguré en grande pompe le 22 février dernier en présence du chef de l’état Rwandais Paul Kagame.

C’est aussi la même société Summa qui a construit le Kigali Convention Center, ou la B.K Arena, et pour cette dernière dans une période ne dépassant pas une année.

La supervision de ces travaux est conduite par une compagnie locale, Gasabo 3D, tous les deux sous l’œil attentif et inquisiteur de l’Agence Rwandaise des Infrastructures, « Rwanda Housing Authority. »

Le Stadium Amahoro, tel qu’on le connaissait encore il y a peu, verra sa superficie étendue car, ses limites iront d’un côté jusqu’aux confins de la Metropolitan Police de Remera, jusque au centre de santé du même quartier vers la salle polyvalente dudit lieu, et d’un autre côté le nouveau stade englobant dans sa surface l’actuel site de lavage de voitures pour ceux qui connaissent le coin.

Cet agrandissement de la superficie du Stade Amahoro sera directement proportionnel à l’élargissement de son parking en sorte que celui-ci dans les prévisions actuelles, aura la capacité d’accueillir 2100 voitures, voire en atteindre les 2.700.

Mais, puisqu’il y a un mais, la capacité prévue pour le stade Amahoro futuriste, la norme ne colle pas. En effet, la charte de la FIFA stipule qu’un stade d’une capacité de 60.000 mille personnes doit se doter d’un parking de 10.000 voitures.

Et comme on nous l’a appris en arithmétique dans la règle des trois simples, pour contenir 45.000 personnes, le stade Amahoro devrait avoir un parking accueillant 7.500 voitures ; CQFD (Ce Qu’il Fallait Démontrer.) Bref, la capacité prévue pour ce stade bien de chez nous, ne colle pas aux normes internationales.

Une source digne de foi a révélé à IGIHE que des pourparlers ad-hoc ont réunis autour d’une table la partie Rwandaise et une commission technique de la FIFA, qui sont convenues de laisser les choses suivre leurs cours tel que prévu initialement.

Plusieurs entrées du stade dont le nombre n’a pas été précisé sont au programme de façon que les mouvements de gens qui vont au stade n’entravent pas les activités et déplacements des citoyens qui vaqueront à leurs occupations quotidiennes.

Puisque les travaux sont toujours en cours et que leur remise est pour 2024, la cocotte-minute siffle, on a faim de ce joyau-futuriste que sera le stadium Amahoro. Une chose est sûre, a-t-on assuré à IGIHE, l’édifice nous en donnera plein les yeux !


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