Des questions surgissent autour de son intégrité après des révélations que Tshisekedi aurait présenté un faux diplôme lors de sa candidature à la présidentielle de 2018, un acte qui révèle, selon les critiques, une personnalité en proie au narcissisme et à la grandeur illusoire.

Sa fixation sur le Rwanda et sur son président, Kagame, est devenue une constante préoccupante dans ses discours, provoquant des interrogations sur sa capacité à se détacher de cette obsession.

L’archevêque métropolitain de Lubumbashi, Monseigneur Fulgence Muteba, s’est exprimé dans une entrevue du 28 juin 2023 avec Jeune Afrique, déclarant que Tshisekedi "doit se libérer des pasteurs et des charlatans assoiffés d’argent" et a qualifié sa quête de boucs émissaires de "paranoïaque".

L’accusation de trahison vient alourdir son dossier, alors que l’on se souvient de ses renoncements successifs à des accords politiques, de Genève à Nairobi, et des alliances politiques rompues, notamment avec des figures telles que l’ancien président Joseph Kabila et Vital Kamerhe, son éphémère directeur de cabinet et actuel ministre de l’économie après être passé par la prison.

Les retournements de Tshisekedi ont érodé la confiance de ses soutiens, jetant une ombre sur sa fiabilité en tant que chef d’État.

Ses promesses électorales, souvent non tenues, lui ont valu des réactions négatives de la part de la population congolaise, qui lui rappelle régulièrement ses engagements oubliés.

La gestion de la sécurité du pays est également remise en cause, illustrée par une vague d’insécurité sans précédent et des événements tragiques dont la responsabilité lui est attribuée.

Face à des accusations de faits aussi graves que l’usurpation de titre et l’implication présumée dans des crimes d’État, la présidence de Tshisekedi est confrontée à un bilan qui divise profondément l’opinion publique.

Les actions et les mots de Tshisekedi continuent de façonner son image, suscitant à la fois le débat et la controverse sur la scène politique congolaise et ailleurs.