Dans une déclaration publiée sur X, jeudi 21 août 2025, Massad Boulos, conseiller principal des États-Unis pour l’Afrique, a indiqué que Washington était « encouragé par la poursuite des négociations entre la RDC et le M23, facilitées par l’État du Qatar ».
Il a qualifié les pourparlers de cette semaine d’« étape cruciale » à la suite de la signature, le mois dernier, d’une Déclaration de principes qui a tracé une feuille de route pour mettre fin à des décennies de conflit dans l’est du Congo.
Boulos a réaffirmé l’appel des États-Unis à « une fin immédiate des violences contre les civils » et a souligné l’importance « d’actions concrètes pour respecter les engagements en faveur de la paix et de la stabilité », déclarations qui font suite à l’annonce, cette semaine, de l’envoi de délégations au Qatar par Kinshasa et l’AFC/M23.
Les réunions visent notamment à évaluer les progrès réalisés sur les engagements pris dans la Déclaration de principes du 19 juillet, dont un cessez-le-feu permanent et la libération des prisonniers.
Le coordinateur adjoint de l’AFC/M23, Bertrand Bisimwa, a confirmé que l’équipe technique de son groupe se concentrerait sur « les modalités pratiques de l’application du cessez-le-feu et de la libération des prisonniers ».
Le gouvernement congolais a également confirmé sa participation, tout en soulignant que ses négociateurs donneraient la priorité à la protection des intérêts nationaux.
Malgré l’accord de juillet, la méfiance entre les deux parties reste élevée. Les deux camps s’étaient initialement engagés à respecter les principaux engagements d’ici le 29 juillet, ouvrant la voie à des pourparlers de paix formels prévus pour le 8 août. Cependant, des accusations de violations du cessez-le-feu et des différends concernant les détenus ont ralenti les progrès.
La question des prisonniers demeure particulièrement controversée. L’AFC/M23 affirme que Kinshasa détient environ 700 membres et sympathisants, tandis que le gouvernement insiste pour que toute libération ne puisse intervenir qu’après la signature d’un accord de paix définitif. L’impasse a ainsi fait échouer les efforts visant à conclure un accord plus large le 18 août.
Le Qatar, qui assure la médiation depuis juillet, a reconnu ces revers, mais indique qu’il continue de travailler étroitement avec les deux parties afin d’encourager un compromis.

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