Burundi : La protection des personnes âgées laisse à désirer

Redigé par Alida SABITEKA
Le 2 octobre 2014 à 12:26

Les personnes âgées au Burundi ne sont pas très nombreuses mais manquent d’assistance de la part de leurs familles respectives. La majorité des personnes âgées au Burundi vivent de la mendicité dans les rues de la capitale Bujumbura, indique Eric Nyamiyonga
A l’occasion de la Journée Internationale dédiée aux personnes âgées, la communauté Sant’Egidio au Burundi a organisé ce mercredi 1er octobre 2014, une conférence publique sous le thème LA PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES AGEES AU BURUNDI. Selon le (...)

Les personnes âgées au Burundi ne sont pas très nombreuses mais manquent d’assistance de la part de leurs familles respectives. La majorité des personnes âgées au Burundi vivent de la mendicité dans les rues de la capitale Bujumbura, indique Eric Nyamiyonga

A l’occasion de la Journée Internationale dédiée aux personnes âgées, la communauté Sant’Egidio au Burundi a organisé ce mercredi 1er octobre 2014, une conférence publique sous le thème LA PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES AGEES AU BURUNDI. Selon le Représentant de la Communauté San’Egidio au Burundi, Eric Nyamiyonga, c’est malheureux de voir une personne en âgé avancé passer son temps dans les rues de la capitale en train de mendier alors qu’elle avait une famille qui pouvait l’assister, le nourrir, le protéger.

Pour le Prêtre Adrien Ntabona, accueillir une personne en âgé avancé chez soi et pouvoir l’assister dans ses besoins, est une bénédiction pour toute la famille. Selon lui, les personnes âgées devaient être considérées comme des enfants qui ont besoin de toute l’affection et le soutien des parents pour mener à bien leurs vies.

Elles devaient être considérées comme des personnes dans le besoin et devaient bénéficier de toute l’assistance nécessaire de la part de leur famille et de la communauté toute entière.
Ceux qui laissent sans assistance leurs parents en âgé avancé alors qu’ils sont encore en vies s’attirent des malheurs dans leurs foyer, indique Ntabona.

Vous saurez que même s’il existe des centres d’accueil pour les personnes âgées, il se remarque toujours dans les rues de la capitale Bujumbura des personnes en âgé avancé en train de mendier alors que les enfants devriez prendre soin de leurs parents, surtout en âge de vieillesse.

Mais de nos jours, des fils maltraitent leurs parents ou les assassinent. Ou encore, ils souhaitent leur mort dans l’espoir de récupérer leurs richesses ou de se partager un lopin de terre. Les Burundais en âge avancé sont obligés de travailler dur pour survivre. Ils ne profitent plus de l’affection de leurs petits-fils ou petites-filles.
Ils se retrouvent seuls dans les campagnes, abandonnés par les plus jeunes qui préfèrent émigrer en milieu urbain. En ville, certains de nos "anciens" sont réduits à la mendicité, dorment à la belle étoile.


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