On ignore où ils se trouvent. Selon les parents de Sendegeya et Magezi, les deux hommes ont été enlevés et simplement emmenés. Aucune accusation n’a été retenue contre eux. Ils n’ont pas été traduits en justice.
Lors de leur arrestation, aucun mandat d’arrêt ne leur a été montré. Ils ont subi l’enlèvement habituel des agences de sécurité ugandaises.
Comme d’habitude, la mission diplomatique du Rwanda à Kampala n’a pas été notifiée, ce qui constitue une violation des normes internationales.
Au début du mois dernier, le Gouvernement rwandais a pris une mesure dissuadant ses citoyens d’entreprendre des voyages en Uganda parce qu’il avait constaté arrestations illégales de citoyens rwandais,leur incarcération sans accès aux visites consulaires et toute une litanie d’autres actes hostiles subis par ces derniers dans les ’safe houses’ où ils sont séquestrés.
La situation est devenue telle que les autorités ugandaises ne se donnent même pas la peine d’enquêter sur la mort de Rwandais ces derniers jours.
Les dernières victimes sont Lambert Sahabo, un homme d’affaires rwandais basé à Kisoro. Il avait été forcé d’entrer dans une voitrure inconnue puis abattu devant sa maison.
Un autre assassiné est Theogene Dusengimana. Son cadavre a été retrouvé le 7 de ce mois-ci par ses amis avec des contusions au ventre et à la nuque.
Les deux incidents portent la signature des agences de sécurité ugandaises - qui travaillent le plus souvent main dans la main avec le RNC (Rwanda National Congress) de Kayumba Nyamwasa. Il est rapporté qu’au cas où les citoyens rwandais en Uganda subissent ce sort lorsqu’ils refusent d’être recrutés dans le groupe rebelle ou de lui verser des fonds.
Les familles de Sendegeya et de Magezi sont inquiètes de ce qui pourrait arriver à leurs proches.
Leurs inquiétudes pourraient être éclairées par le bilan des ressortissants rwandais tombés aux mains des forces de sécurité ogandaises.
Deux hommes d’affaires rwandais, Rwamucyo Emmanuel et Rutayisire Augustin, que les soldats ugandais ont arrêtés à Mbarara ont été sequestrés dans un lieu secret pendant quatre mois.
Ils ont ensuite été présentés devant une cour martiale - un acte totalement illégal compte tenu de leur statut de civil -, disent leurs avocats.
Selon eux (avocats), il n’y avait aucune raison pour que ces personnes soient présentées devant une cour martiale.
Il n’y avait aucune accusation solide contre eux.
Sendegeya et Magezi auraient également pu se retrouver dans n’importe quel lieu de détention non répertorié et géré par les forces de sécurité ougandaises dans tout le pays.
Source : The Newtimes
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