En prélude à la fête des héros de ce 1er février, au cours d’une soirée culturelle de ce 31 janvier 13 au Petit Stade Amahoro de Remera, le premier Ministre, Dr Pierre Damien Habumuremyi a déclaré que faire des louanges et éloges aux héros nationaux qui s’accompagnent de payer leur mémoire c’est un moment de sensibiliser les jeunes gens à leur emboîter le pas.

« Cette veillée culturelle est une expression de mémoire de nos aïeux et de la culture qu’ils nous ont léguée… Quand on se remémore, qu’on apprécie les hauts-faits et la noblesse des idéaux de nos héros, ce n’est pas une simple question de cérémonie. C’est aussi une leçon qui se prolonge dans la jeunesse et même chez les adultes afin qu’ils s’arment de bravoure comme leurs héros qui sont élus comme leurs modèles », a dit le Premier Ministre.

Il a, par ce fait, demandé aux citoyens rwandais de ne jamais déshonorer leurs héros nationaux, de travailler d’arrache-pied pour produire davantage et d’être de grands patriotes.

Le Ministre de la Culture et Sport, Protais Mitali, a rappelé que l’actuelle veillée des héros est une seconde édition du genre. De par son impact social, a-t-il déclaré, la veillée en question devient une institution qui sera organisée chaque année la veille de la journée des héros.

Kanyemera Augustin, l’un des enfants rescapés des massacres de Nyange qui participaient à la veillée a prié la jeunesse d’avoir toujours à l’esprit la bravoure de nos héros comme fondement de la reconstruction du pays.

Cette veillée culturelle consacrée aux héros a vu la participation des dirigeants des deux Chambres du Parlement rwandais, des ministres de l’Education, de la Santé, de la Fonction Publique et Travail, de la Gestion des Désastres et Réfugiés, des Affaires de l’EAC, de la Jeunesse et ICT et de la Ministre à la Présidence.

On notait aussi la présence du Maire de la Ville de Kigali, sénateurs et Députés mais aussi des représentants des confessions religieuses.
Le Ballet National ‘Urukerereza’ a agrémenté la veillée avec sa nouvelle pièce dite ‘Umurage ndangamirwa’ (Héritage suprême).