L’analphabétisme est définie comme l’incapacité complète à lire et à écrire, le plus souvent par manque d’apprentissage. Il se distingue de l’illettrisme, terme utilisé quand il y a eu apprentissage de la lecture et de l’écriture mais que cet apprentissage n’a pas conduit à leur maîtrise ou que la maîtrise en a été perdue.

La littératie est un outil indispensable aux individus et aux États pour être compétitifs dans la nouvelle économie mondiale du savoir. Plus la proportion d’adultes ayant un faible niveau de littératie augmente, plus le taux de croissance global du PIB à long terme ne ralentit.

 C’est dans ce cadre que ce mardi FIYO (Fight illiteracy youth organisation) en collaboration avec le gouvernement Australien ont mis en place une formation d’une année dans la cellule de Cyaruzinge, secteur de Ndera du district de Gasabo ou plus de 90% des habitants (pygmées) sont illettrés. 

Gahigi Moses, coordinateur de ce projet a fait savoir qu’après cette région ils entameront des autres régions du pays. Il a révélé aussi que FIYO a enseigné plus de 5000 mille personnes dans la province de l’est. « Les conséquences de l’analphabétisme sont nombreuses et dommageables à plusieurs égards. En plus d’affecter les personnes analphabètes dans leur quotidien et leur avenir, ce fléau affecte la société de façon importante, tant sur le plan social que sur le plan économique, après avoir reçu cet enseignement de base nous projetons de créer des projets rentable pour améliorer leur conditions de vie » a-t-il indiqué.

Celestin Uwimana, un parmi les personnes adultes qui suivront ces formations, a déclaré que l’ignorance de la lecture et de l’écriture ne lui permettait pas de faire ces propres responsabilités sans faire appel aux autres personnes.

Le gouvernement Australien a investi 55000 dollars américains alors que le projet en question s coutera 70000 dollars américains.

Le taux d’engagement communautaire et de participation civique est plus faible

Sans les instruments de base nécessaires à la réalisation de ses objectifs, l’individu qui n’a pas un degré de littératie suffisant ne peut être membre à part entière de la société et ne peut participer pleinement et en toute égalité au discours social et politique.