KIGALI - Le Rwanda a adopté l’utilisation de la technologie de vidéoconférence pour améliorer les interactions entre le gouvernements central et les autorités locales.

Système de visioconférence

Ce pays d’Afrique centrale a tenu jeudi sa première réunion utilisant cette nouvelle technologie, et les dirigeants d’administrations centrale et locales ont discuté par ce biais de différents sujets affectant les citoyens ordinaires.

"Nous avons testé l’application de la vidéoconférence et constaté qu’elle fonctionnait bien. Nous allons bientôt lancer officiellement ce medium ce qui signifie que les maires, gouverneurs et autres dirigeants locaux n’auront pas à se rendre à Kigali pour les réunions avec des responsables du gouvernement central"", a déclaré Jean Claude Mugabo, l’un des responsables en charge de ce programme.

Tout le processus a été facilité grâce à l’utilisation de câble à fibre optique pour relier Kigali aux 30 autres districts du pays.

Selon M. Mugabo, ce système de vidéoconférence permet d’organiser plus facilement les réunions et de surmonter certaines des difficultés inhérentes lorsqu’on doit réunir à Kigali des dirigeants locaux de différentes régions du pays.

"Nous allons mener une étude pour évaluer combien d’argent pourra être économisé grâce à la mise en place des réunions par vidéoconférence entre les autorités centrale et locales", a-t-il déclaré.

Leandre Karekezi, maire du district de Gisagara dans l’ouest du Rwanda, a déclaré qu’il ne serait plus nécessaire de venir à Kigali et que cette nouvelle technologie rendrait les événements de tous le pays accessibles, permettant de mieux les prendre en charge.

"Nous sommes venus à Kigali pour des réunions et cela nous a pris trois jours, ce qui est une perte de temps", a-t-il dit.

Pour améliorer la connectivité et la vitesse de débit, le Rwanda a conclu en juin un accord avec la plus grande compagnie de télécommunications de Corée du Sud, Korea Telecom, afin de déployer un réseau 4G Long Term Evolution dans tout le pays.

Le gouvernement projette aussi d’acquérir des technologies intégrant les gouvernements central et locaux, le secteur privé et les particuliers dans un même système de réseau.

Ce projet, baptisé "Grand plan e-Government", sera développé sur la base des initiatives actuelles de gouvernement connecté (e- government) lancées dans les institutions publiques le mois dernier.