00:00:00 Nos sites KINYARWANDA ENGLISH FRANCAIS

Urgent

Le Rwanda fait partie des cinq pays africains leaders dans la connectivité mobile

Redigé par IGIHE
Le 31 juillet 2018 à 10:44

 : Le Rwanda fait partie des cinq pays africains leaders dans la connectivité mobile, selon le Rapport 2018 de l’Index de connectivité mobile rendu public en même temps que le Rapport sur l’économie numérique lors de la Conférence organisée récemment du 17 au 19 Juillet 2018 à Kigali par GSMA Mobile 360 Afrique, une Association des Opérateurs du Mobile en Afrique Sub-saharienne. Lire la suite de l’Interview accordée à André Gakwaya de ARI par Jean-François Le Bihan, Directeur pour les Politiques Publiques (...)

 : Le Rwanda fait partie des cinq pays africains leaders dans la connectivité mobile, selon le Rapport 2018 de l’Index de connectivité mobile rendu public en même temps que le Rapport sur l’économie numérique lors de la Conférence organisée récemment du 17 au 19 Juillet 2018 à Kigali par GSMA Mobile 360 Afrique, une Association des Opérateurs du Mobile en Afrique Sub-saharienne. Lire la suite de l’Interview accordée à André Gakwaya de ARI par Jean-François Le Bihan, Directeur pour les Politiques Publiques en Afrique sub-saharienne à la GSMA (Association Mondiale des Opérateurs Mobiles).

ARI- De quoi parle le Rapport 2018 sur l’Index de connectivité mobile en Afrique Sub-saharienne ?

Jean-François Le Bihan (JFB) : « La Version 2018 de l’Index de connectivité mobile est un classement basé sur quatre dimensions ou aspects qui sont : 1. La disponibilité des infrastructures ; 2. L’abordabilité des services ; 3. Les comptes numériques de la population pour qu’elle puisse bénéficier de ces services ; 4. Le contenu de ces services et sa pertinence pour les populations », selon Jean-François Le Bihan, Directeur pour les Politiques Publiques en Afrique sub-saharienne à la GSMA (Association Mondiale des Opérateurs Mobiles).

On a cinq grands pays en Afrique considérés comme des leaders : l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Ile Maurice, le Cap Vert, le Ghana, et le Kenya. Puis on a un groupe de puissances numériques émergentes qui continuent à se développer ou « discovers », qui sont en face de « découvertes » de l’économie numérique. On voit 14 pays cette année qui sont passés à une catégorie supérieure. Parmi ces 14 pays, cinq ont démontré une progression la plus importante, le Rwanda y figure aux côtés de la Côte d’Ivoire, du Lesotho, du Kenya et du Cameroun.

Le Rwanda avait en 2014 une pénétration mobile de l’ordre de 13 %. Aujourd’hui, elle est de 22% en fin 2017. Et puis la disponibilité des infrastructures des réseaux avec une couverture de 95 % du territoire et de la population. Le réseau KG, le Rwanda figure comme leader dans ce domaine. Au niveau des taxes, nous publions des études sur les contributions fiscales. Nous avons une publication globale en cours de préparation. Il y a un an ou deux, nous avons réalisé la dernière publication. La prochaine sera là dans une année ou six mois.

ARI : Votre appréciation ou votre message sur la Conférence GSMA2018 de Kigali. Ce qu’elle a apporté de plus à la région.

JFB : Les deux premières éditions de GSMA se sont tenues à Capetown en Afrique du Sud, puis la 2ème à Dar-es-Salam en Tanzanie. C’est la première année qu’elle se tient à Kigali en 2018. Je crois que les participants ont apprécié de découvrir à Kigali des infrastructures très modernes. A travers les différents ateliers proposés autour du thème principal, il y eu un nouveau segment qui a été mis en place et qui a porté sur les politiques publiques. C’est un événement tenu Lundi avant l’ouverture officielle et qui a rassemblé des acteurs différents comme des Ministres des TIC, des autorités de régulation comme RURA du Rwanda. Mais aussi les banques centrales et les autorités de protection de données personnelles.

C’est autour de ce sujet que les participants ont débattu. En effet, la croissance de l’économie numérique et toutes les formes d’innovation, on trouve autour la Big Data, l’intelligence artificielle, ça brasse une quantité de données toujours plus supérieures. Les consommateurs parfois se demandent quel est le traitement réservé à des données personnelles.

Beaucoup de pays se sont attelés à la tache de créer un cadre juridique justement pour protéger, contrôler et encadrer le traitement des données personnelles. L’UA a adopté une convention sur la cybercriminalité et la protection des données personnes en 2014. Différents groupe régionaux comme la CEDEAO en Afrique de l’Ouest a adopté un Acte additionnel à son Traité pour encadrer ses activités dans ses Etats membres. La moitié des pays de la CEDEAO se sont dotés d’une Loi nationale.

On trouve une situation similaire en Afrique Australe dans la zone SADC. Mais curieusement en Afrique de l’Est, c’est un petit peu la région leader dans l’économie numérique, aucun pays membres de la Communauté est-africaine ne s’est doté de ce type d’instrument juridique. Mais la situation est sur le point de changer puisque le Kenya est entrain de discuter d’un projet de loi au niveau du Sénat. Une Task Force au niveau gouvernemental qui rassemble le Secteur Privé et le Secteur Public. L’Ouganda également a un projet législatif de cet ordre-là. Et le Rwanda aussi au niveau du Gouvernement commence à réfléchir à la direction à donner à la politique du pays dans ce domaine-là. Je pense que lorsque nous nous retrouverons l’année prochaine à Kigali, il y a de fortes chances que ce panorama ait changé.

RNA : C’est dire que votre prochaine réunion annuelle 2019 se tiendra à Kigali ?

JFB : Je pense que je ne dois pas laisser planer le suspens. Je pense que l’accueil qui nous a été réservé devrait faire que nous retrouvions l’an prochain ici à Kigali.

RNA:Le Rwanda fait des efforts pour faire de Kigali la destination touristique et d’organisation des conférences internationales.

JFB : Absolument, absolument. Nous soutenons tout à fait les objectifs du Gouvernement rwandais dans ce domaine-là. On est très content de faire découvrir tout le pays à tous les participants.

RNA:Vous étiez ici à la Conférence de Smart Africa /Transform Africa Summit de cette année ?

JFB : Absolument. La GSMA est un partenaire de longue date de Smart Africa. Nous avons participé activement aux débats, ainsi qu’à différentes réunions qui se sont tenues en marge de Transform Africa Summit comme la Commission des Nations Unies pour la promotion du haut débit pour laquelle la GSMA est également membre. C’était une conférence très très réussie, des débats et de grand intérêt, et nous espérons avoir pu contribuer comme membre Mobile 360 Africa à la continuation de ces discussions. Jusque-là, GSMA a vraiment comme vocation deux de ses plateformes de rencontre entre les différents acteurs du secteur du numérique, mais surtout entre nos membres les opérateurs mobiles et nos partenaires gouvernementaux pour discuter des défis rencontrés par l’économie, et quelles sont les actions que le Gouvernement peut prendre pour continuer à soutenir le développement du secteur et contribuer à la croissance générale.

Avec rfi.fr


Publicité

AJOUTER UN COMMENTAIRE

REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Publicité