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Les bénéfices du régime méditerranéen

Redigé par NotreMonde.net
Le 2 mars 2013 à 06:24

Une étude menée par des chercheurs espagnols semble démontrer que certains régimes méditerranéens diminueraient de près de 30% le risque d’événements cardiovasculaires.
La consommation d’un régime alimentaire de type méditerranéen par des personnes à haut risque cardiovasculaire, mais n’ayant pas de pathologie cardiovasculaire au départ, permettrait de diminuer significativement le risque d’événements, selon une étude mise en ligne ce 25 février par le New England Journal of Medicine (NEJM). Le régime (...)

Une étude menée par des chercheurs espagnols semble démontrer que certains régimes méditerranéens diminueraient de près de 30% le risque d’événements cardiovasculaires.

La consommation d’un régime alimentaire de type méditerranéen par des personnes à haut risque cardiovasculaire, mais n’ayant pas de pathologie cardiovasculaire au départ, permettrait de diminuer significativement le risque d’événements, selon une étude mise en ligne ce 25 février par le New England Journal of Medicine (NEJM).

Le régime méditerranéen en question consistait, outre l’utilisation d’huile d’olive ou de noix, à augmenter la consommation de fruits, légumes, poissons (spécialement les poissons gras) et fruits de mer, sofrito (sauce tomate aux oignons), viande blanche, et de façon optionnelle, de boire du vin, et d’éviter de consommer des sodas, des viennoiseries, bonbons et pâtisseries, des pâtes à tartiner, de la viande rouge et de la charcuterie.

Cherchant à confirmer l’intérêt de ce régime sur la prévention primaire cardiovasculaire, le Pr Ramon Estruch de l’Hospital Clinic à Barcelone et son équipe ont conduit l’étude PREDIMED.

Ils ont ainsi comparé 7.447 patients à haut risque cardiovasculaire (diabète de type 2 ou au moins trois facteurs de risque parmi : tabagisme, hypertension, LDL-cholestérol élevé, HDL-cholestérol bas, surpoids-obésité, antécédent familial de maladie coronaire) mais sans maladie déclarée, qui suivaient deux régimes méditérranéens différents (l’un était un régime enrichi en huile d’olive et l’autre en noix) avec un groupe de contrôle qui suivait des conseils classiques pour diminuer l’apport en matières grasses.

Ces patients ont été suivis durant 4,8 ans et les résultats rapportés interpellent. Le risque d’infarctus, accident vasculaire cérébral (AVC) ou décès de cause cardiovasculaire s’est élevé à respectivement 3,8% et 3,4% dans les deux groupes observant un régime méditerranéen, contre 4,4% dans le groupe contrôle.

De plus, l’analyse a montré que les deux régimes méditerranéens diminuaient de respectivement 30% et 28% le risque d’événement cardiovasculaire. La différence a ici était considérée comme “statistiquement significative”.

L’effet du régime méditerranéen n’était significatif que chez les patients qui étaient dyslipidémiques (72% des patients) : car chez eux la baisse du risque a été de 40%.

Pour rappel, l’étude Lyon Heart Study publiée en 1993 par le chercheur Michel de Lorgeril du CNRS (dans un cadre de prévention secondaire) était jusqu’à présent la seule étude randomisée montrant un intérêt du régime méditerranéen, mais elle était de taille modeste et à la limite de la significativité statistique, et elle n’avait jamais été répliquée.


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