Les coûts de l’assurance des véhicules pourraient de nouveau être rehaussés.

Redigé par IGIHE
Le 25 février 2019 à 11:06

Une année après que les maisons d’assurance du Rwanda aient rehaussé de 73% l’assurance des véhicules, on s’attend à un autre éventuel rehaussement, à l’issue de la réunion du Ministre de l’Economie et de la Planification avec les maisons d’assurances, ce vendredi 22 février 2019.

Lorsque les contributions d’assurance des véhicules avaient été rehaussées au début de 2018, le Collecfif des Etablissements d’assurance au Rwanda, ASSAR, avait accepté que ce sera effectué en 2 étapes, en commençant avec le rehaussement de 60%.

Le Gouverneur de la Banque Nationale, BNR, John Rwangombwa, a dit que le payement des 40% restants a été momentanément arrêté pour révision, selon The New Times. C’est au moment où le secteur des assurances continue de ne pas bien se porter, ayant subi, en 2018, d’après les chiffres publiés par la BNR, une perte de 4,3 milliards frw dont 1,5 milliard frw au seul secteur des véhicules.

L’ASSAR estime que le rehaussement des contributions des assurances véhicules est des facteurs qui leur éviteraient de continuer à perdre, un avis que ne partage pas Robert Bapfakurera, Président du Secteur Privé, selon lequel cette manoeuvre destabiliserait bien au contraire le dévéloppement du transport.

“Au moment où l’on pense à aider le secteur de l’assurance à enregistrer un gain, je ne pense pas qu’il soit opportun de bousculer les autres services du transport, car l’assurance, par effet boomrang, se retrouverait perdante avec ce rehaussement”, a estimé Bapfakurera.

Gaudens Kanamugire, Président de l’ASSAR n’est pas pour autant convaincu. Il trouve que le rehaussement des contributions permettra l’amélioration des services prestés, car il a été noté un changement positif depuis la prise de la même décision l’année passée. Pour confirmer ses propos il montre que grâce au rehaussement de l’année passée, la perte a décrû de 60%, soit de 4,3 milliards frw en 2017 à 1,5 milliard en 2018, rien que dans le secteur des assurances véhicules.

Ce qu’il fallait démontrer, doit faire sous-entendre Kanamugire. “Ce pourrait-il que la politique du gagnant-gagnant soit appliquable entre l’assureur et l’assuré”, se demande le lecteur.


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