Les détenus de la prison centrale de Ruhengeri ont lancé un appel au gouvernement afin de permettre à la jeunesse qui constitue la majorité des prisonniers de purger une partie ou toute leur peine grâce à des travaux d’intérêts généraux (TIG) plutôt que de les garder en prison.
Les travaux d’intérêts généraux sont souvent souscrits aux condamnés génocidaires ayant avoué leurs crimes, le programme est plus connu sous son sigle TIG.
Ils ont soulevé la question mardi lors de la visite d’une délégation de sénateurs de la commission des affaires étrangères, de la coopération et de la sécurité, qui était là pour évaluer l’application de la loi concernant les services correctionnels du Rwanda (RCS).
La loi en ligne du pays consiste à glisser du système répressif au système correctionnel.
Les cinq sénateurs, dirigés par Jean Damascène Bizimana, ont entendu quelques plaintes des détenus, notamment les retards à comparaître devant la cour et à recevoir des lettres de décharge après l’acquittement.
La prison centrale de Ruhengeri, qui est communément connu comme 1935, a plus de 2.300 détenus dont 1904 sont déjà condamnés pour des crimes divers, 474 en attente de procès. 781 purgent des peines pour des crimes liés au génocide.
Les prisonniers ont également demandé que l’on accorde aux détenus âgés et malades une libération conditionnelle.
« Il y a un problème de manque de communication, en particulier sur la procédure, les règles d’appel, le temps pour les procès en appel, cela doit être adressé aux juristes de la prison », a déclaré Bizimana pour répondre aux plaintes.
Les Sénateurs ont aussi visité le secteur Cyabingo, où les condamnés aux TIG construisent des terrasses radicales dans le cadre de leurs peines.
Bizimana a déclaré que la question des prisonniers qui s’échappent des camps de travail du TIG, devrait être considérée comme étant la responsabilité des fonctionnaires qui gèrent ces sites, et a appelé à une bonne communication entre les gardiens et les détenus.
Prosper Mugororotsi, directeur de l’établissement, a annoncé que certains des prisonniers seront transférés à la prison de Nyakiliba à Rubavu après sa construction afin de désengorger les cellules.
Les sénateurs présents étaient Penelope Kantarama, Seth Kamanzi, Teddy Gacinya et Agnès Mukabaramba.
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