Au cours de la cérémonie du Mémoire de 166 Congolais Banyamulenge tués dans le camp de Gatumba au Burundi en 2004, certains des rescapés et représentants les familles des victimes, disent que ceux qui se sont vantés de ces tueries dont Agathon Rwasa, doivent en répondre devant la justice.

Tous les intervenants ont pointé du doigt, ce lundi 13 août 2018 à Muhanga, ceux qui ont eu une part de responsbilité dans ces tueries, qui s’en sont vantés sur les antennes de la BBC, et qui continuent de se ballader sans inquiétude.

Nkundimana Segenza Alfred représente les familles des rescapés :”Nous voulons que justice soit faite. Les nôtres ont été tués sous les yeux de l’ONUB-HCR et des autorités burundaises. Nous attendons de la Cour Pénale Internationale de la Haye la justice car il s’est agi des crimes contre l’humanité, a-t-il dit.”

Me Rukarishya Philémon, qui a donné une conférence sur la justice, a dit que la raison qui fait que la justice traîne est due au fait que les accusés ont des postes élevés et que ce n’est pas n’importe qui au pays qui peut demander quoi que ce soit sur leurs accusations.” Agathon Rwasa et le Pasteur Habimana entre autres. “Seulement, dit-il, il ne faut pas perdre patience car les résultats de l’investigation finiront par montrer la vérité qui aidera les tribunaux”. Les familles des victimes continuent en outre la demander que les crimes contre les leurs soient considérés come crimes de génocide car ils ont visé excusivement un seul groupe parmi plusieurs autres groupes congolais, celui des Banyamulenge.