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LGBT : l’orientation sexuelle relève-t-elle des droits de l’homme à l’ONU ?

Redigé par igihe
Le 22 novembre 2016 à 01:12

Le groupe africain de l’ONU mené par le Botswana avait tenté la semaine derrière d’interdire la nomination d’un rapporteur spécial de l’ONU pour le droit des personnes gays, lesbiennes et transgenres. Mais des pays latino-américains ont réussi à empêcher ce vote grâce à un amendement qui interdit cette suspension. Mais le résultat, extrêmement serré, montre la polarisation que suscite encore le droit des personnes LGBT dans le monde.
avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau
84 votes pour, 77 (...)

Le groupe africain de l’ONU mené par le Botswana avait tenté la semaine derrière d’interdire la nomination d’un rapporteur spécial de l’ONU pour le droit des personnes gays, lesbiennes et transgenres. Mais des pays latino-américains ont réussi à empêcher ce vote grâce à un amendement qui interdit cette suspension. Mais le résultat, extrêmement serré, montre la polarisation que suscite encore le droit des personnes LGBT dans le monde.

avec notre correspondante à New York, Marie Bourreau

84 votes pour, 77 contre et 17 absentions : il s’en est vraiment fallu de peu pour que la nomination du rapporteur spécial de l’ONU pour les personnes gays lesbiennes et transgenres soit suspendue. Le groupe africain de l’ONU qui compte 54 pays et emmené par le Botswana menait une campagne agressive depuis une semaine pour faire révoquer cet expert indépendant au motif que l’orientation sexuelle ne relève pas de la question des droits de l’homme.

Une coalition de pays latino-américains a empêché ce coup de force en faisant voter en urgence un amendement empêchant la suspension de cette nomination. L’Afrique du Sud traditionnellement plus ouverte a voté pour. La Chine, l’Egypte, la Russie, l’Arabie Saoudite ou l’Iran ont au contraire soutenu l’initiative africaine.

Ce vote reflète bien en tous les cas l’extrême polarisation du débat sur l’orientation sexuelle. Soixante-treize pays dans le monde considèrent toujours l’homosexualité comme un crime. Une raison de plus pour Vitit Muntarbhorn, juriste thaïlandais nommé en septembre dernier pour trois ans et chargé d’enquêter sur les cas de discriminations et de violences sur les personnes LGBT, de se mettre au travail rapidement.

Avec rfi.fr


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