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Mahama : la FSDS a déjà planté 66 mille arbres et des bambous sur 7 Km le long de l’Akagera

Redigé par IGIHE
Le 13 avril 2017 à 09:08

La Fondation Saint Dominique Savio (FSDS) a déjà planté soixante-six mille (66.000) arbres et des bambous sur sept (7) Km le long du marais de la rivière Akagera en guise de protection de l’Environnement et de lutte contre les effets négatifs du changement climatique, selon l’Agronome Expert Environnementaliste de la FSDS dans le camp de Mahama, Ernest Havugimana.
« Nous avons une pépinière d’une capacité de cent-vingt mille (120.000) différents plants. Ces arbres ont été plantés à l’intérieur du camp (...)

La Fondation Saint Dominique Savio (FSDS) a déjà planté soixante-six mille (66.000) arbres et des bambous sur sept (7) Km le long du marais de la rivière Akagera en guise de protection de l’Environnement et de lutte contre les effets négatifs du changement climatique, selon l’Agronome Expert Environnementaliste de la FSDS dans le camp de Mahama, Ernest Havugimana.

« Nous avons une pépinière d’une capacité de cent-vingt mille (120.000) différents plants. Ces arbres ont été plantés à l’intérieur du camp Mahama et aux alentours à des fins de créer l’ombre dans le camp et dans ses environs. Parce que les réfugiés burundais du camp et les habitants hôtes ont tous besoin du vent et de l’oxygène », a-t-il expliqué.

Avant l’installation du camp sur le site, il y avait des Rwandais rapatriés de la Tanzanie qui ont été installés dans un espace autrefois réservé au Parc de l’Akagera, où l’on trouvait des arbres traditionnels de la forêt du parc. Mais ces arbres et ces herbes ont été utilisés pour les besoins de la construction et de la cuisson des aliments pour les nouveaux arrivants.

Le résultat a été une terre nue, à la limite du désert, et qu’il fallait urgemment et impérativement protéger. Surtout que l’on venait d’installer un camp, avec des hommes et des maisons qu’il fallait protéger.

« C’est à cette fin que le programme de plantation des arbres dans et autour du camp a été créé. De même, à des fins de protéger les eaux de la rivière Akagera que consomment les réfugiés, ainsi que son marais, la FSDS a planté des bambous le long de cette rivière sur 7 Km », a poursuivi l’Expert Environnementaliste Havugimana.

Il a ajouté que la FSDS a créé des clubs pour l’Environnement dans le camp, ainsi que pour des sensibiliser au quotidien sur la plantation des arbres.

« Des pépinières ont été créées selon les arbres qui poussent dans le camp. Nous avons donné à chaque réfugié des arbres fruitiers qui ont été plantés et qui sont suivis avec soin par le propriétaire, parce qu’ils sont utiles pour la nutrition et l’ombre qu’ils donnent. Ces arbres sont l’avocatier, le prunier, le manguier, etc. », a informé Havugimana.

Il a souligné qu’au niveau de l’agroforesterie, la FSDS a planté le caliandra, le sénat, et l’acacia. Comme plante ornementale sur les routes à l’intérieur du camp, l’on a planté la caroline et le cyprès, ainsi que la greveria.

« Il y a aussi un autre programme de verdir les écoles du camp en plantant des légumes et d’autres herbes. Nous avons des légumes de plusieurs sortes : carottes, ognons, choux-fleurs, betterave, dodo. Une partie de ces légumes a été plantée par les élèves dans le cadre du programme « Schoolfeeding », ou nourrir les élèves à l’école. Le camp Mahama compte les deux niveaux de l’école primaire et secondaire. Il totalise 138 salles de classes au niveau de l’école secondaire où se trouvent des enfants réfugiés et rwandais », a rappelé l’Expert Environnementaliste de la FSDS.

Pour le moment la FSDS est entrain de voir comment former les gens à recueillir l’eau des toitures des maisons. Il suffit d’aménager un trou pour stocker cette eau, et ensuite l’utiliser pour irriguer son jardin de légumes.

La FSDS sensibilise les réfugiés à éviter l’érosion, en nettoyant les canalisations où passent les eaux de pluie.

La terre ou le sable retiré de ces canalisations est mise sur les maisons pour renforcer la solidité des murs. Ou encore, l’on creuse aussi des canalisations pour orienter l’eau et l’empêcher de détruire les jardins et les champs.

Avec Rnanews


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