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L’Afrique du Sud dénonce le nouveau rapport américain sur les droits de l’homme

Redigé par Xinhua
Le 14 août 2025 à 01:21

Le département sud-africain des Relations internationales et de la Coopération (DIRCO) a dénoncé le "Rapport 2024 sur les droits de l’homme en Afrique du Sud" publié par les Etats-Unis, le décrivant comme inexact et profondément erroné, et affirmant qu’il ne reflétait pas la réalité de la démocratie constitutionnelle du pays.

"Le fait que ce rapport s’appuie sur des informations prises hors de leur contexte et des récits discrédités est très préoccupant. Il cite ainsi un incident impliquant la mort d’ouvriers agricoles en le présentant à tort comme une exécution extrajudiciaire, et ce bien que l’affaire soit encore activement en cours d’examen par notre système judiciaire indépendant", a déclaré le DIRCO.

Ce rapport de 21 pages, publié mercredi par le gouvernement américain, affirme que "la situation des droits de l’homme en Afrique du Sud s’est considérablement dégradée au cours de l’année", notamment suite à l’expropriation de terres appartenant à des Afrikaners et à des "abus contre les minorités raciales".

Il a également allégué des "exécutions extrajudiciaires" en se basant sur des reportages faisant état de suspects tués au cours de fusillades avec la police, notamment dans la province du KwaZulu-Natal.

Le DIRCO a réfuté ces affirmations, déclarant qu’elles étaient non seulement prématurées, mais déformaient en outre fondamentalement les faits, et que les individus concernés avaient été officiellement traduits en justice.

"De la même façon, des incidents dans lesquels la police a recouru à la force sont cités sans tenir compte des solides procédures en place, en vertu desquelles les institutions chargées de protéger notre démocratie enquêtent activement pour vérifier si la procédure standard a bien été respectée et si le recours à la force était justifié", a déclaré le ministère.

Il a également pris note de la position du rapport concernant la "Loi sur l’expropriation" et de ses divergences avec la position des Nations unies à ce sujet, soulignant que le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme avait décrit cette loi comme "une étape cruciale pour remédier aux déséquilibres raciaux en matière de propriété foncière dans le pays".

Le département sud-africain des Relations internationales a dénoncé le "Rapport 2024 sur les droits de l’homme en Afrique du Sud" publié par les Etats-Unis

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