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Menaces de sanctions aux exploitants de l’Osyris Lanceolata

Redigé par Alida SABITEKA
Le 30 janvier 2014 à 10:34

Menace de sanctions pour toute personne qui serait prise en train de couper ou de vendre illégalement des produits venant de l’arbre connu scientifiquement sous le nom d’Osyris Lanceolata, "umuvyi" en Kirundi, a annoncé le Ministre de l’Environnement, Jean Claude Nduwayo.
Cette mesure qui sera appliquée en collaboration avec les forces de sécurité en service dans les provinces de Kirundo et Muyinga, a été prise suite à la menace de disparition de cet arbre très prisé dans les pays voisins du Burundi (...)

Menace de sanctions pour toute personne qui serait prise en train de couper ou de vendre illégalement des produits venant de l’arbre connu scientifiquement sous le nom d’Osyris Lanceolata, "umuvyi" en Kirundi, a annoncé le Ministre de l’Environnement, Jean Claude Nduwayo.

Ministre de l'Environnement, Jean Claude Nduwayo

Cette mesure qui sera appliquée en collaboration avec les forces de sécurité en service dans les provinces de Kirundo et Muyinga, a été prise suite à la menace de disparition de cet arbre très prisé dans les pays voisins du Burundi pour ses qualités cosmétiques.

Osyris lanceolata, arbre très recherché en Tanzanie et en Ouganda, réputé également pour ses vertus médicinales, est aussi utilisé dans la fabrication des parfums et des bijoux pour femmes.

Cet arbre est surexploité au Burundi plus précisément dans les provinces du nord du pays, une région qui souffre souvent de déficit hydrique dont l’une des conséquences désastreuses est la survenue de famines récurrentes.

Les produits de l’arbre sont exportés illicitement à de modiques sommes, un kilogramme étant échangé contre 200FBU (0,12729 dollar) et même moins parfois.

Une campagne de récupération des stocks cachés dans les ménages a été lancée depuis ce mardi. Ainsi toutes les personnes gardant chez eux des stocks dans leurs maisons ont été priées de les remettre sous peine de sanction.

Déjà 300 tonnes ont été récupérés tandis que les autorités prévoient de s’entretenir avec leurs homologues tanzaniennes pour que les stocks qui se trouvent dans ce pays soient rapatriés.


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