Urgent

PARCEM étale ses conclusions au lendemain de la Conférence sectorielle des partenaires

Redigé par Arsène Mirango
Le 17 juillet 2013 à 03:11

Au lendemain de la Conférence sectorielle des partenaires pour le Burundi, tenue à Bujumbura les 15 et 16 Juillet 2013, PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) a organisé un point de presse pour faire part de ses conclusions.
Le Président de PARCEM, Faustin Ndikumana a souligné que l’appui budgétaire est incontournable au Burundi. A ce sujet, il regrette le tarissement de ces appuis budgétaires. Aux yeux de Faustin Ndikumana, cette faiblesse du taux de (...)

Au lendemain de la Conférence sectorielle des partenaires pour le Burundi, tenue à Bujumbura les 15 et 16 Juillet 2013, PARCEM (Parole et Action pour le Réveil des Consciences et l’Evolution des Mentalités) a organisé un point de presse pour faire part de ses conclusions.

Le Président de PARCEM, Faustin Ndikumana a souligné que l’appui budgétaire est incontournable au Burundi. A ce sujet, il regrette le tarissement de ces appuis budgétaires. Aux yeux de Faustin Ndikumana, cette faiblesse du taux de décaissement, cette timidité de la part des bailleurs résulte du désistement du gouvernement à mettre en application les conditionnalités que ces bailleurs continuent à poser à savoir la bonne gouvernance, la bonne gestion des affaires publiques, l’indépendance de la magistrature… Même lorsque le gouvernement dispose de l’appui budgétaire, Faustin s’élève contre la faiblesse de la capacité d’absorption pour ces appuis projets. Il dénonce les recrutements à caractère politique dans ces appuis projets. Il demande au gouvernement de recruter des ressources humaines compétentes et capables de mettre en œuvre ces projets.

En outre, Faustin annonce qu’il est dès lors plus qu’urgent que le gouvernement songe à mettre en place un système judiciaire indépendant susceptible de tranquilliser les investisseurs étrangers.

Pour Faustin Ndikumana, il faut que le gouvernement soit conscient que la bonne gouvernance est là pour l’intérêt des burundais.
Tant que les coupables d’actes de corruption et de malversations économiques ne sont pas traduits devant les juridictions, PARCEM avoue que les décaissements viendront toujours à compte gouttes.

Faustin Ndikumana termine en rappelant les décideurs politiques que la balle se trouve dans le camp du gouvernement. Il faut seulement que le gouvernement met en place des réformes qui démontrent l’engagement véritable de l’Etat.


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