C’est ce qu’a déclaré au micro de Newtimes Laure Redifer, représentante du FMI au Rwanda.
« Le service de la dette rwandaise est bien géré. Il est vrai que le niveau de la dette rwandaise a montéces dernières années mais sa gestion est impeccable. Vous avez besoins d’emprunts pour le développement. Le Ministère de ‘Economie et Finances veille au grain », a-t-elle dit s’empressant d’ajouter que ce qui est important est d’éviter des cas d’urgences qui amènent les emprunts imprévus dans le budget national récurrent.
Et puis, a-t-elle ajouté, la dette internationale accordée aux pays subsahariens gonfle actuellement à cause des stratégies prises par certains pays dans le but d’éviter des crises économiques.
« Pour certains pays subsahariens exportateurs du pétrole, des emprunts de sécurité contre les éventuelles crises économiques sont contractés. Pour d’autres pays de l’Afrique de l’Est, de crédits sont contracté pour la construction des infrastructures économiques. Cela fait que la dette internationale s’accumule mais cela ne dépasse pas la mesure », a indiqué Laure s’arrêtant particulièrement sur le rwanda qui contracte des emprunts après avoir étudié les profits qui seront générés quitte à assurer confortablement le service de remboursement de cette dette.
Elle a donné l’exemple de l’emprunt contracté pour la construction de l’Aéroport du Bugesera (Sud est du Rwanda) où le rwanda a cherché à contourner le recours à l’emprunt et a décidé au contraire de la formule de partenariat de construction et de gestion des facilité de l’aéroport avec une entreprise privée.
Pour la dette intérieure, Rédifer encourage le Gouvernement rwandais à faire des efforts pour arriver à la situation normale. « Le crédit est encore cher », a-t-elle dit faisant allusion aux taux d’intérêt exigés par les banques à leurs clients.
Somme toute, la dette international pèse lourdement sur le PIB, soit 36.6%. Mais ce taux est relativement bas par rapport àd’autres pays de l’Afrique de l’Est qui vont jusqu’à50% de leur PIB, tandis que la dette publique intérieure était de 10% du PIB en 2017.
S’il faut comparer avec la situation de l’an 2016, la dette internationale pesait pour 35.2% du PIB et la dette publique intérieure était de 9.4%.
La Banque Mondiale a publié un rapport montrant que la dette internationale du Rwanda était de 80% de la dette totale, soit 35.8% du PIB. 60% de cette dette était à long terme et à faible taux d’intérêt. Selon la même BM, la dette intérieure est passée de 4.7% du PIB en 2011 à8.6% en 2016.
Cette Banque Mondiale, faisant ses projections, trouve que la dette tptale du Rwanda, intérieure et internationale, péera pour 47.1% du PIB en 2018 et 48.7% en 2019. En d’autres termes, la cherté de la vie se fera trè sentir sur les classes sociales pauvres de la population.
Il est précisé que la dette du Rwanda a gonflé ces dernières années à cause des gros chantiers aujourd’hui achevé que sont Rwandair et la construction de KCC/ Kigali Convention Center. Bien plus, ce gonflement s’explique aussi par le fait que le rwanda a changé de politique d’aides et donations internationales préférant compter sur son autosuffisance économique tout en recourrant au service des emprunts internationaux et locaux.
Le FMI a foi dans l’évolution économique du pays pour qui il prévoit une croissance annuelle de 6.8% pour cette année 2018 due au boosting de la production agricole et de ses exportations.
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