Un nouveau témoin dans l’instruction du dossier sur l’explosion du Falcon 50 présidentiel

Redigé par IGIHE
Le 19 novembre 2014 à 09:20

Les Juges antiterroristes français Marc Trévidic et Nathalie Poux ont repris leurs activités d’instruction du dossier de l’explosion criminelle de l’Avion présidentiel de Juvénal Habyarimana (1973-1994) qui a sonné comme un signal de déclenchement du génocide des Tutsi de 1994.
Ils s’attendent à auditionner un nouveau témoin introduit par l’écrivain et journaliste français Pierre Péan connu pour ses écrits polémistes. Trévidic et les experts arpentent le terrain avant d’auditionner les temoins
Il est (...)

Les Juges antiterroristes français Marc Trévidic et Nathalie Poux ont repris leurs activités d’instruction du dossier de l’explosion criminelle de l’Avion présidentiel de Juvénal Habyarimana (1973-1994) qui a sonné comme un signal de déclenchement du génocide des Tutsi de 1994.

Ils s’attendent à auditionner un nouveau témoin introduit par l’écrivain et journaliste français Pierre Péan connu pour ses écrits polémistes.

Trévidic et les experts arpentent le terrain avant d’auditionner les temoins

Il est attendu que ce journaliste écrivain introduit ce témoin pour accuser les ex combattants de APR (Armée Patriotique Rwandaise) alors dans la guerrilla comme eux les auteurs de cette explosion criminelle du Falcon 50 qui a coûté la vie au Président Juvénal Habyarimana et à son homologue burundais Cyprien Ntaryamira, leur suite et 3 Français membres de l’équipage de l’avion.

Le Rwanda tient à mettre les choses au clair quand il trouve que l’explosion criminelle de l’avion du Président Habyarimana n’est pas du tout la cause du génocide des Tutsi qui a été préparé de longue date et mis en exécution en 1994. Pour lui, ceux qui avancent cette thèse sont des négationnistes.
Ces négationnistes rwandais et leurs amis accréditent la thèse d’un missile tiré sur le Falcon 50 à partir du lieudit Masaka où auraient été postés des éléments embusqués de l’APR. Pourtant ce n’est pas ce qu’avancent les juges Nathalie et Trévidic qui, après une expertise minutieuse multisectorielle sur le terrain, ont avancé que le missile en question qui a frappé l’avion a été tiré à partir du Camp militaire de Kanombe parfaitement gardé par les Militaires de Habyarimana.

Cette thèse du missile criminel au sein du camp militaire de Kanombe vient infirmer cette du juge antiterroriste à la retraite Jean Louis Bruguière qui, sans avoir planté son pied sur la scène du crime, partant uniquement des déclarations des dissidents rwandais et autres négationnistes, a avancé l’idée de Masaka comme lieu de tir du missile par des éléments de l’APR.

Trévidic et les experts en balistique sur le terrain entrain de reconstituer la scène du crime
48 heures avant que le rapport d’instruction de ce dossier par les juges Poux et Trévidic ne soit publié, Pierre Péan a décidé d’introduire un autre témoin devant le bureau de ces juges.

Les négationnistes travaillent d’arrache-pied

Il se dit que durant ces 17 ans, ce témoin a toujours refusé de donner un quelconque témoignage sur ce qu’il sait de cette explosion criminelle. Durant tout ce temps-là il avait toujours refusé de décliner son identité ce qui a fait que les juges n’ont pas pris en considération ses dépositions.

Des informations disent que cette fois-ci il a été persuadé pour qu’il fasse ses dépositions sous sa vraie identité. Les juges ont accepté de rouvrir le dossier de peur de ne pas tenir compte de témoignages disponibles pour l’instruction d’un dossier de si grande importance.


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