Si mourir est le seul événement certain de la vie, la survenance de la mort, les circonstances qui l’entourent nous livrent au risque et à la contingence.
Notre vie est une marche inexorable vers la mort.
Rares sont les individus qui peuvent se flatter, en toute honnêteté de ne pas craindre la mort.
S’interroger sur ce qui peut susciter la crainte de la mort, c’est d’abord constater presque obligatoirement que ça semble peu raisonnable ou même peu rationnellement fondé.
Parce qu’en définitive, quel que puissent être les difficultés que nous rencontrons dans ce monde, notre quotidien nous réserve toujours quelques plaisirs plus ou moins profonds ou durables.
Dans un tel contexte, penser à l’éventualité de la mort, c’est nécessairement se concevoir comme privé, et de manière définitive, de tout ce qui donne au quotidien sa saveur.
D’où une souffrance morale, sinon le sentiment d’une perte irrémédiable, d’un manque cruel et difficile à supporter.
La perspective de la mort soulève les interrogations sur la nature et la signification de la vie et sur le pourquoi de la souffrance et la mort.
Les attitudes sociales vis-à-vis de la mort s’inscrivent dans un véritable paradoxe, témoignant tout à la fois de la permanence voire d’un renforcement du rejet de la mort.
Voilà pourquoi nous refusons celle de Buravan.
À peine vingt set ans, poète et chanteur, ce jeune homme dans la fleur de l’âge, bien malgré lui, vient de tirer sa révérence.
Adieu l’artiste.

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