Ainsi se fait-il que les droits de l’employé sont relégués aux calendes Grecques, si pas carrément piétinés, voire complètement ignorés, ce qui impacte négativement sur la santé et la sécurité des travailleurs.

Ce constat est ressorti d’un forum de conformité sur les normes du travail qui regroupait autour du Ministre du Travail, Fanfan Rwanyindo Kayirangwa, dont l’institution en était l’organisateur, conjointement avec la Mairie de la ville de Kigali.

Prenaient également part à ce forum des représentants des employés et employeurs, les syndicats des salariés, le secteur privé, l’Agence Nationale pour la sécurité sociale, RSSB, etc…

Au menu de cette session ont été passés au peigne fin, les indices de la santé et la sécurité au travail.

Il en est ressorti que prises en considérations les critères évaluatives de la santé et la sécurité au travail au niveau du Rwandasont encore de bas niveau au Rwanda car, évaluées à 45%, par rapport à d’autres indices, beaucoup plus notés, comme le satisfecit de l’employé tel la signature d’un contrat de travail, estimé à 61,1% ; le paiement des salaires via des comptes bancaires (89,2%), ainsi que d’autres indices pris en compte par l’évaluation du ministère du travail, qui a conduit une recherche s’y rapportant.

La ministre Rwanyindo de faire savoir que le processus d’imposer un salaire minimum garanti suivait son cours avec des tractations d’ores et déjà enclenchées, mais qu’elles doivent se poursuivre, a-t-elle souligné.

Le Directeur Général de RSSB, Regis Mugemanshuro y a relevé que la plupart des employeurs sont des arnaqueurs à l’endroit de leurs agents, qu’ils bernent comme des arracheurs de dents, leur promettant ci et ça, des promesses qui restent lettre morte.

Et comme les promesses ne tiennent que ceux qui y croient, les patrons les laissent en plan, quand les employés restent coi pour ne pas perdre leurs places.

Pour le secrétaire général de la Centrale des syndicats des travailleurs du Rwanda, CESTRAR, Africain Biraboneye préconise pour sa part la négociation entre les deux parties, comme voie de solution pour couper court aux conflits en milieu du travail.

Ministre du Travail, Fanfan Rwanyindo Kayirangwa