La libération de M. Condé fait partie des exigences de la Cédéao, avec la tenue d’élections dans les six mois.
L’organisation a suspendu la Guinée de ses instances et sanctionné individuellement les membres de la junte dirigée par le colonel Mamadi Doumbouya, qui s’est fait investir président de transition.
M. Condé, à la tête du pays pendant près de onze ans, a été mis au secret pendant douze semaines, jusqu’à ce que la junte l’autorise à résider chez son épouse, dans la banlieue de Conakry.
Le pouvoir n’avait pas précisé si ce séjour était assorti de restrictions, mais, selon la presse, il est en résidence surveillée.
La junte avait affirmé dans un communiqué le 17 septembre qu’Alpha Condé « est et demeurera en Guinée ». Le Comité national du rassemblement pour le développement, qui a pris la direction du pays après le putsch, « continuera à assurer à l’ancien chef de l’Etat un traitement digne de son rang, et ceci sans aucune pression nationale et internationale », disait le communiqué.
M. Condé avait fait adopter par référendum en mars 2020 une nouvelle Constitution et invoqué ce changement de loi fondamentale pour se représenter après deux mandats, malgré des mois de contestation réprimée dans le sang.
Sa réélection en octobre 2020, vigoureusement contestée par l’opposition, avait été précédée et suivie par des dizaines d’arrestations.

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