Cependant, cette approche a porté ses fruits aujourd’hui grâce à la promotion de l’unité des Rwandais et du travail collaboratif.

Le Sénateur Dusingizemungu, âgé de 61 ans, a vécu sous les différents republiques rwandaises, témoignant des discriminations et des exclusions entre Rwandais, jusqu’à l’essor de l’idéologie génocidaire qui a abouti au génocide contre les Tutsi en 1994, causant plus d’un million de victimes et plongeant le pays dans les cendres.

Ayant rejoint le FPR en 1992, Dusingizemungu a accordé une interview exclusive à IGIHE, dans laquelle il évoque le parcours du FPR pour reconstruire le pays, porté par l’espoir d’un avenir meilleur.

Il rappelle que le gouvernement n’avait rien après la libération, mais malgré cela, des progrès ont été accomplis.

Il déclare : "Ils nous ont encouragés à rassembler toutes les ressources disponibles. Chacun devait jouer son rôle, car le gouvernement était dépourvu de moyens financiers. Voyez la situation, il n’y avait pas d’argent dans les coffres du gouvernement. Nous devions nous unir et contribuer à la reconstruction."

L’éducation a été identifiée comme le pilier initial de la reconstruction.

Les infrastructures éducatives étaient détruites, et le manque d’enseignants constituait un défi majeur.

Dusingizemungu explique : "Nous avons été incités à reprendre les établissements existants, même s’ils étaient en mauvais état. Nous devions les réhabiliter progressivement. Pour pallier le manque d’enseignants, on nous a demandé de faire appel à des personnes instruites, sans se préoccuper immédiatement de leur rémunération."

Malgré les difficultés, la promotion de l’unité par le FPR a joué un rôle crucial dans la reprise des programmes universitaires.

Alors que la communauté internationale, absente lors du genocide perpétré contre les Tutsi, avait initialement estimé que ce n’était pas une priorité, le FPR a maintenu que c’était plutôt un élément essentiel pour l’avenir du Rwanda tel qu’il se présente aujourd’hui.

Le Sénateur met en avant la vision et le leadership de Kagame, qui ont permis le développement actuel du Rwanda à partir de rien il y a 30 ans.

"Ces progrès sont le fruit de ces efforts. Nous avons été encouragés par les discours des dirigeants. Notre Président avait une vision à long terme, quasiment millénaire."

Et de conclure : "Le travail commun est au cœur de notre idéologie. Plus nous renforçons l’unité parmi les Rwandais, plus nous constatons les progrès réalisés. Ce ne sont pas de simples paroles. L’unité et la volonté politique sont la clé de tout cela."

Le Sénateur Jean Pierre Dusingizemungu rappelle que le gouvernement n'avait rien après la libération, mais malgré cela, des progrès ont été accomplis