La Libye, dont la capitale est Tripoli, a officiellement condamné l’attaque et le pillage de son ambassade à Khartoum. Le personnel de l’ambassade avait été évacué au préalable en raison des violences persistantes, comme mentionné dans la déclaration.

Le ministère libyen a exprimé sa profonde déception et son insatisfaction face à ces actes de violence. Se référant à la Convention de Vienne, qui régit les relations diplomatiques entre les nations, le ministère a appelé les factions conflictuelles au Soudan à renoncer à la violence et à protéger les ambassades et missions diplomatiques.

Dans sa déclaration, la Libye a également réaffirmé son engagement envers la stabilité du Soudan et de son peuple, tout en renouvelant sa condamnation des attaques contre les ambassades à Khartoum.

La semaine dernière, le ministère libyen avait déjà exprimé son indignation suite à une attaque contre les bureaux de son attaché militaire à Khartoum. Il a exigé que les responsables de ce "crime" soient identifiés et traduits en justice.

Les affrontements au Soudan se poursuivent entre l’armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), sous le commandement du général Mohamed Hamdane Daglo, malgré une trêve prolongée censée faciliter la livraison d’aide humanitaire essentielle à un pays au bord de la famine.

Depuis le début de cette guerre le 15 avril, plus de 1 800 personnes ont été tuées et près d’un million et demi ont été déplacées ou ont trouvé refuge ailleurs, selon des rapports de l’ONG ACLED et de l’ONU.

D’autres pays, comme l’Arabie saoudite et le Qatar, ont également signalé des attaques et des pillages de leurs ambassades à Khartoum.

La Libye dénonce le pillage de son ambassade au Soudan