Certains rapports évoquent des « crimes de guerre » en accusant les Codeco, ADF, FDLR et Mai Mai.
Malgré les efforts significatifs des partenaires de la RDC et non gouvernementaux, l’insécurité persiste. Le nœud du problème réside dans l’inefficacité des forces de sécurité et la complaisance des autorités sinon leur complicité.
Les actes de violence et les massacres continuent de croître en intensité.
L’Est de la RDC est confrontée à une « brutalité extrême », la violence des groupes armés persistant et poussent des milliers d’individus à abandonner leurs domiciles face à une situation de détresse généralisée. C’est ce que des hauts responsables humanitaires de l’ONU ont souligné.
Face à cette situation critique, nombreux sont ceux qui demandent une cessation immédiate de l’état de siège.
Récemment, une cinquantaine des personnes ont été rapportées comme tuées ou blessées dans la capitale du Nord Kivu Goma , une aggravation significative de la situation.
La société civile déplore : « Des familles entières, y compris des enfants, sont victimes d’atrocités. La montée de cette violence inflige aux Congolais une douleur insupportable. »
Par ailleurs, le Bureau intégré des Nations Unies en RDC a fourni un rapport alarmant sur la situation des droits de l’homme, soulignant des assassinats barbares et des actes de torture.
Le rapport stipule que : « Si certains actes semblent spontanés, d’autres ont été perpétrés avec le soutien ou l’assentiment de figures policières influentes ou de membres de groupes armés majeurs. »
De plus, des cas épouvantables de violences sexuelles, y compris des viols en groupe et des mutilations, ont été rapportés, visant à terrifier la population ou à punir des rivaux.
Le bureau de l’ONU est également alarmé par le recrutement d’enfants soldats et par l’impact psychologique dévastateur de cette violence sur les populations locales.
Le bureau appelle ainsi à une intervention internationale spécialisée pour traiter de cette crise urgente.
Les partenaires humanitaires, malgré la menace sécuritaire, réussissent à fournir de la nourriture, de l’eau, des abris, des soins médicaux et un soutien psychosocial, en se concentrant spécifiquement sur les victimes de violences sexuelles.
L’ONU a affirmé : « Les citoyens de la RDC ne peuvent pas continuer à vivre dans la peur, incapables de subvenir aux besoins de leurs familles et de vivre dignement. »

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