Les autorités locales avaient initialement annoncé que 51 personnes avaient perdu la vie dans cette attaque, mais ont précisé que de nombreuses autres avaient été blessées. Toutes les victimes étaient originaires de la localité de Djaiba.
Le porte-parole de l’armée de la RDC en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, a déclaré que des efforts avaient été déployés pour secourir les habitants de Djaiba, mais que, à leur arrivée, les forces avaient constaté que le CODECO avait déjà exécuté les victimes.
La MONUSCO a rapporté que les combattants de CODECO ont massacré les habitants de Djugu à l’aide d’armes traditionnelles avant d’incendier leurs maisons.
Selon le communiqué de la MONUSCO, ses soldats ont affronté les combattants du CODECO lors de l’attaque, mais n’ont pas réussi à sauver les civils.
La MONUSCO a précisé qu’après l’attaque, elle a déployé deux postes militaires temporaires à Djaiba, en particulier dans les camps de réfugiés, afin d’assurer la sécurité des populations.
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