Lors de cet événement, le ministre angolais des Affaires étrangères, Tete Antonio, a annoncé la révision du mécanisme tripartite, précisant que la décision d’élargir ses capacités avait été prise par le président angolais, João Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine pour les négociations entre le Rwanda et la RDC. Cette décision fait suite à l’accord de cessation des hostilités signé entre les trois pays, qui est entré en vigueur le 4 août 2024 dans la région du Nord Kivu, en RDC.
La cérémonie a réuni plusieurs figures importantes, dont le ministre angolais Tete Antonio, l’Ambassadeur Olivier Nduhungirehe, ministre rwandais des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, représentante de la RDC, ainsi que Bintou Keita, cheffe de la mission de maintien de la paix de l’ONU, sans oublier des diplomates et des responsables de la sécurité des trois pays concernés.
Le mécanisme tripartite a pour objectif principal, garantir le respect des termes de l’accord signé à Luanda le 30 juillet 2024 entre les ministres des Affaires étrangères du Rwanda, de la RDC et de l’Angola. Cet accord a pour but de mettre un terme aux violences et d’établir un cadre de paix durable dans l’est de la RDC.
Le mécanisme révisé est composé de 24 membres : 18 militaires angolais, trois rwandais et trois congolais. Selon le ministre Nduhungirehe, l’extension du mécanisme permettra de renforcer le suivi de la trêve et de garantir un retour durable de la paix dans l’est de la RDC, particulièrement dans les zones du Nord Kivu, qui ont été le théâtre de violences récurrentes ces dernières années.
« Nous espérons que les ajouts dans ce mécanisme, avec l’inclusion de militaires rwandais et congolais, nous aideront à assurer la bonne mise en œuvre de la trêve et à maintenir la paix », a souligné le Ministre Nduhungirihe.
Le 16 novembre 2024, une nouvelle rencontre ministérielle est prévue, où les délégations des trois pays discuteront des progrès réalisés depuis la mise en place du mécanisme et de la mise en œuvre des mesures prises visant en premier lieu le démantelement des groupes armés, notamment les FDLR, ainsi que de la levée des mesures de sécurité prises par le Rwanda qui ne surviendrait que seulement après le démantèlement total de ce groupe génocidaire.
Cette réunion de suivi devrait permettre d’évaluer l’impact des actions menées jusqu’à présent et de définir de nouvelles mesures visant à garantir la stabilité de la région, tout en consolidant les relations entre les pays voisins.
Les Accords de Luanda ont été signés après des mois de tensions croissantes entre le Rwanda et la RDC, exacerbées par les violences dans la région du Kivu. Le processus a permis de poser les bases d’une trêve fragile mais essentielle à la restauration de la paix dans une zone longtemps affectée par des conflits armés.
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