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Au fur et à mesure des pourparlers de Luanda, la mauvaise volonté d’une partie est perceptible

Redigé par Bazikarev
Le 23 septembre 2024 à 12:09

Le porte-parole adjoint du gouvernement rwandais, Alain Mukuralinda, a souligné qu’au fur et à mesure que les pourparlers de Luanda avancent, il devient évident qu’une partie manque de volonté pour résoudre les problèmes entre le Rwanda et la RDC.

Le 31 juillet dernier, les représentants du Rwanda, de la RDC et de l’Angola sont parvenus à un accord de cessation des hostilités à partir du 4 août 2024. Cet accord vise principalement à démanteler les Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda (FDLR), un groupe armé issu des anciennes forces armées rwandaises responsables du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi et de troubles persistants dans la région.

Cette décision de démanteler les FDLR faisait suite à une proposition des représentants de la RDC lors des discussions de Luanda, tenues le 21 mars 2024.

Bien que le gouvernement congolais ait souvent exprimé sa volonté de résoudre ce problème, les discussions du 14 septembre 2024 ont révélé une réalité différente.

Mukuralinda a déclaré que les représentants de la RDC ont refusé d’adopter le plan de démantèlement de FDLR, malgré les accords antérieurs.

Lors d’une émission télévisée, Mukuralinda a expliqué que cette réticence démontre un changement de cap de la RDC, qui avait pourtant précédemment exprimé sa volonté d’éliminer la FDLR.

Il a fait référence aux propos de l’Ambassadeur Olivier Nduhungirehe, Ministre des Affaires étrangères, qui avait mentionné les difficultés rencontrées pour faire avancer les discussions et signer le rapport à une heure tardive.

Mukuralinda a également critiqué la décision du président Tshisekedi d’accueillir en RDC six Rwandais impliqués dans des crimes liés au génocide, dont certains ont des liens avec le FDLR, qualifiant cette action de signe de duplicité.

Il a conclu en affirmant que bien que le Rwanda reste engagé dans les pourparlers de Luanda, il continuera à mettre en place des mesures pour assurer la sécurité de ses citoyens.

Le porte-parole adjoint du gouvernement, Alain Mukuralinda, a déclaré que la RDC n'a pas la volonté de résoudre le problème

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