Après un an d’enquête, le rapport, qui regorge d’allégations considérées par beaucoup comme mensongères, semble être fortement influencé par la rhétorique du gouvernement congolais.
L’une des principales critiques adressées à ce rapport est sa dépendance à l’égard de sources douteuses. Il semblerait que les experts aient principalement repris les points de vue du biaisés de la RDC, sans prendre en compte des sources alternatifs, comme les dernières déclarations de la conférence épiscopale nationale du Congo CENCO, plus crédibles.
L’absence de transparence concernant ces sources, et l’impossibilité de vérifier les preuves qu’ils avancent, soulèvent des questions quant à l’exactitude des informations présentées.
Le rapport est également critiqué pour avoir omis d’analyser les causes structurelles des crises en RDC. Cette lacune est particulièrement préoccupante, car sans une compréhension approfondie des facteurs socio-économiques et politiques sous-jacents, il est difficile de proposer des solutions viables et durables. Ignorer ces causes fondamentales, c’est nier l’existence de problèmes profondément enracinés qui contribuent à la situation actuelle.
En outre, le rapport ne mentionne pas la présence très visible de mercenaires dans le pays, une omission qui ne fait qu’accentuer les doutes sur sa crédibilité et son objectivité. Cette omission pourrait indiquer une tendance à minimiser le rôle des acteurs externes dans la déstabilisation de la RDC.
Enfin, les critiques suggèrent que le groupe d’experts aurait des intérêts politiques partisans, comme en témoigne leur réticence à condamner le gouvernement congolais pour son rôle avéré dans le sabotage du processus de paix.
Au lieu de cela, le rapport semble désigner un bouc émissaire, évitant ainsi de tenir le gouvernement congolais responsable de ses fréquents manquements.
Bien que le rapport des Nations Unies soit présenté comme le fruit d’une enquête exhaustive, ses lacunes substantielles, son manque de transparence concernant ses sources, ainsi que ses omissions volontaires suggèrent qu’il ne parvient pas à fournir une analyse précise et équilibrée de la situation complexe en RDC.
Ces problèmes soulignent la nécessité d’une approche plus objective, transparente et complète pour comprendre et résoudre la crise en cours.
Dans une autre enquête sur l’attentat du 6 avril 1994 contre l’avion du Président Habyarimana, le juge Bruguière avait eu recours à des témoignages fallacieux, des investigations à sens unique, des auditions hors procédure pour des mobiles politiques et non judiciaires.
Mais la galaxie des négationnistes s’était engouffrée dans ce rapport pour accabler le Rwanda post génocide.
Le juge anti-terroriste, proche du pouvoir s’était vu accusé de faux témoignage et d’entrave à la justice dans le dossier de Karachi au Pakistan. Ce monde à l’envers dont on nous parle tant. Le Rwanda post génocide l’a vécu dans sa chair.
Le "Mapping Report" produit par un autre groupe d’experts de l’ONU avait fourni une plate-forme pour les forces négationnistes, ceux qui nient ou minimisent le génocide contre les tutsi ou suggèrent « un fameux double génocide ».
Ce rapport a été largement utilisé de manière trompeuse et manipulatrice par la mouvance négationniste pour renforcer leur propre agenda politique. Ils avaient célébré et même glorifier leurs positions confirmées par « les nations unies ».
Il a fallu le rapport de la commission dite Duclert en France qui a conclu à un « naufrage politique, institutionnel et intellectuel » en référence à la manière dont la France à gérer sa relation avec le Rwanda avant, pendant et après le génocide.
Enfin la commission Duclert a mis sur la table les questions essentielles sur la responsabilité, la mémoire et la justice. Le groupe d’experts des Nations unies joue avec le feu en ignorant les implications des actions politiques, diplomatiques et médiatiques qui peuvent servir de soubassement.
Ce rapport peut produire des conséquences tragiques et durables avec des témoignages aussi partiels et partisans. Qu’ont manqué ces experts des Nations unies pour mener un travail sérieux, une recherche et une analyse approfondie et courageuse.
On est impressionné par leur implication et leur acharnement à servir une cause contraire à la vérité des faits. Pas de chronologie, avec des éléments factuels mais oui dire au service de la propagande et la manipulation comme leurs prédécesseurs du mapping report qui gît dans un tiroir au siège des nations unies.
Encore une fois, voilà un autre rapport des Nations unies qui a recours à des méthodes inappropriées et controversées pour mener une enquête.
Avec des témoignages manifestement fallacieux, basées sur des distorsions de la réalité, utilisées de manière décontextualisée pour soutenir un argument préconçu.
Visiblement, il y a des motivations politiques dans ce travail, qui impliquent une influence et des intérêts autres que la vérité.
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!