Et depuis hier, les affrontements ont repris.

L’analyse minutieuse met en lumière un tableau complexe d’alliances inattendues nées du chaos et de l’obscurité provoqués par les rébellions à l’Est de la RDC.

Il y a un entrelacement des intérêts entre des multinationales provenant des États-Unis, du Canada, d’Europe, mais également de la Chine avec des marchands d’armes et des seigneurs de guerre opérant dans la partie est de la RDC.

Depuis la chute du régime Mobutu, la région est en proie à des conflits violents, particulièrement intensifiés depuis des décennies. Les groups armés ont ravivé les tensions, avec des factions aux mains des autorités gouvernementales, militaires et locales.

La situation humanitaire se détériore dans ce microcosme de la géopolitique régionale, où les enjeux miniers ajoutent une couche de complexité.

Les affrontements incessants entre le M23 et les Forces armées de la RDC (FARDC) et leur supplétifs les FDLR, Nyatura et maintenant les wazalendo, provoquant un exode massif, des violences sexuelles et des pillages systématiques.

La question de la nationalité des tutsi congolais est comme le serpent de mer. Toujours pas résolue. Cependant, les tensions ethniques continuent de menacer la stabilité du Congo, reflétant la nécessité d’une réconciliation nationale profonde.

La récente recrudescence des violences et leur gestion désorganisée risquent de miner la confiance du public lassé de l’insécurité et les violences. La volonté affichée de reporter les élections de décembre 2023 semble primer sur les pertes des vies liées a la reprise des affrontements.