Elle se penchera sur les questions de sécurité au moment où le monde vit à l’heure du terrorisme, de la gouvernance mais aussi de migration.

On ne peut passer sous silence les questions liées aux investissements dans le développement durable. Il y aura également l’accès au vaccin du Covid 19.

Pendant que le chef de la diplomatie européenne, Josep Borell avait demandé de « ne pas ignorer les accusations graves portées contre Rusesabagina et l’ensemble des éléments de preuve portés par l’accusation, dont une grande partie a été fournie par la coopération des autorités judiciaires d’un Etat membre » en l’occurrence la Belgique.

A l’issue du procès de Rusesabagina, la Ministre Belge des Affaires Etrangères s’était fendue d’un communiqué dans lequel elle deplorait que « Rusesabagina n’a pas bénéficié d’un procès juste et équitable, particulièrement en ce qui concerne les droits de la défense ».

Ce qui provoqua l’ire de Kigali qui avait annulé la rencontre ministérielle prévue en marge de l’assemblée générale des nations unies à New York.

Alors que la réunion ministérielle se tiendra sur deux jours, la pratique diplomatique veut que les rencontres en marge soient callées longtemps à l’avance pour la gestion des agendas respectifs.

Il est curieux de savoir qu’à ce jour, ni Kigali encore moins Bruxelles n’annonce une rencontre entre les deux chefs de la diplomatie. Par ailleurs, aucun officiel Rwandais n’est prévu à l’agenda de la Ministre Belge.

Néanmoins, on sait simplement qu’elle se rendra au mémorial de Gisozi et au camp Kigali ou les casques bleus Belges avaient été tués par la garde présidentielle de Habyarimana.

Ministre Belge des Affaires étrangères, Sophie Wilmes