Une de ses décisions les plus controversées est la tentative de rapatriement des génocidaires rwandais condamnés par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR). Ces individus, responsables du génocide contre les Tutsi en 1994, seraient utilisés par Tshisekedi pour renforcer ses alliances militaires avec les FDLR dans une région marquée par la menace constante de ces derniers.

Cette manœuvre, perçue comme une ligne rouge à ne pas franchir, a provoqué l’indignation des observateurs régionaux. La stratégie de Tshisekedi rappelle des alliances dangereuses de ces FDLR, un groupe terroriste qui rassemble d’anciens génocidaires, rendant floue la distinction entre forces régulières et milices criminelles.

Tshisekedi, en s’associant à ces forces controversées, semble prendre des risques qui pourraient aggraver la polarisation déjà extrême dans la région. Alors qu’il cherche à consolider son pouvoir, son recours à des tactiques militaristes et son refus d’un dialogue politique ouvert, tant national que régional, pourraient le conduire à une impasse dangereuse. Ce manque de dialogue et la marginalisation de l’opposition affaiblissent encore davantage sa légitimité.

Au niveau régional, son alliance avec le président burundais Évariste Ndayishimiye s’effrite, et les deux dirigeants apparaissent de plus en plus isolés sur la scène internationale. Les réunions entre les FDLR et des responsables burundais dans la province de Cibitoke n’ont pas produit les résultats escomptés, laissant planer des doutes sur l’efficacité de cette collaboration. Si ça se trouve, elle se serait retournée contre les initiateurs.

Sur le plan interne, la situation en RDC est tout aussi préoccupante. Le pays est rongé par la corruption et l’inefficacité gouvernementale. La pauvreté croissante et la détérioration des conditions de vie alimentent l’agressivité au sein de la population, créant un climat propice à l’éruption de conflits violents.

Le président Tshisekedi est aujourd’hui face à un choix crucial : persister dans cette voie controversée ou revenir sur ses décisions avant que la situation ne devienne irréversible.

Chaque jour qui passe sans une véritable remise en question de sa stratégie ne fait que rapprocher la RDC d’une crise profonde et potentiellement incontrôlable.

Des génocidaires rwandais condamnés par le Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) que le président Tshisekedi a tenté de ramener et d’héberger dans son pays