Le M23 contrôle trois territoires du Nord-Kivu, à savoir Nyiragongo, Masisi et Rutshuru, ainsi qu’une petite zone de Kanyabayonga parmi les six qui composent cette région, sans oublier la ville de Butembo. Ces territoires abritent une population d’environ 1,7 million de personnes, un chiffre qui, de toute évidence, ne correspond pas aux 7 millions de déplacés annoncés par Tshisekedi, remettant ainsi en question la crédibilité de ses déclarations devant la communauté internationale.

Environ 74 % des personnes déplacées sont déjà rentrées chez elles, la majorité d’entre elles dans des zones sous contrôle du M23, selon le rapport du Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires "OCHA" cette année.

Les dernières statistiques montrent qu’à Kinshasa, environ 17 600 personnes sont déplacées, notamment avec l’inclusion des déplacés du groupe Mobondo.

Bien que Tshisekedi fasse ces déclarations, les chiffres de l’OCHA indiquent que le nombre de personnes rentrées chez elles dans tout le Nord-Kivu s’élève à 1,6 million, réparties sur les sept territoires qui le composent, avec une concentration élevée à Beni, en raison des attaques du groupe terroriste ADF.

Pourquoi Tshisekedi a-t-il choisi de mentir devant la communauté internationale ? Confronté à de nombreux problèmes internes, tels que les violations des droits de l’homme, les assassinats d’opposants, les violences faites aux femmes et les meurtres de ses concitoyens, l’exemple le plus récent étant la situation dans la prison de Makala, il cherche à détourner l’attention de ses problèmes en les attribuant à d’autres, afin que les gens croient que la crise vienne ailleurs en plus de cela La République Démocratique du Congo fait face aux attaques incessantes du groupe terroriste ADF, qui continue de tuer des civils.

Dans la province de l’Ituri, jusqu’en octobre 2023, les groupes ADF et CODECO avaient déjà tué plus de quatre mille personnes en seulement dix mois, selon le rapport d’Amnesty International du 2023.