Ce jour-là le candidat malheureux à la récente présidentielle ugandaise, l’artiste-député Robert Kyagulanyi alias Bobi Wine avait alors remis une pétition au Haut Commissariat Onusien aux Droits de l’Homme sis à Kololo. Les journalistes qui étaient présents pour couvrir l’événement ont été indistinctement copieusement tabassés par les éléments de la police et de l’armée entrainant des blessures graves sur ces derniers.

La plainte déposée ce 22 février par l’Avocat Kalaali demande à ce que la Cour ordonne l’interdiction aux corps de sécurité ugandais d’agir brutalement et méchamment en toute impunité, de s’immiscer dans les droits et devoirs pacifiques des journalistes, rapporte KFM ugandais.

La démocratie ugandaise continue son bonhomme de chemin avec beaucoup de violations des droits humains, il est vrai, mais cette liberté d’expression souvent refusée montre une société ugandaise qui n’a pas subi des échancrures idéologiques profondes.

Là il n’existe pas des idéologies criminelles comme celle du négationnisme du génocide des Tutsi du Rwanda de 1994. En Uganda, les partis politiques aspirent au pouvoir et luttent pour ca. Il n’est pas question comme au Rwanda de voir des politiciens vereux agissant dans les aisselles des lobbies occidentaux promettre une sorte de revanche sur les Tutsi qu’ils n’ont pas termines, eradiques en 1994.

Le Rwanda pourra-t-il connaitre un jeu electoral positif ? Oui, mais probablement en 2050 si rien ne change !!! Il faut compter au moins deux generations.