La Constitution bolivienne n’autorise que deux mandats consécutifs, Evo Morales a déjà bénéficé en 2014 d’une faille constitutionnelle, lui permettant d’être élu une troisième fois, et pour se présenter l’année prochaine, le président bolivien du Mouvement pour le socialisme avait tenté en 2016 d’obtenir par référendum l’accord de sa population. Un reférendum auquel la Bolivie avait répondu « non ».
Selon le Tribunal suprême électoral, Evo Morales a la possibilité de se présenter une quatrième fois consécutive, car la Convention américaine des droits de l’homme selon laquelle un chef d’Etat est éligible sans limite, prédomine.
Opposition grandissante
L’annonce du tribunal a été anticipée mardi soir, pour éviter de coïncider avec la grande manifestation et la grève générale prévue demain dans tout le pays. L’opposition est grandissante, une vingtaine d’organisations appelle à la mobilisation et des manifestants de toute la Bolivie marchent vers La Paz.
Le candidat à la présidentielle, Carlos Mesa, deuxième dans les intentions de vote, dénonce « un coup mortel donné à la démocratie », et le leader d’Unité nationale, Samuel Doria Medina, appelle l’opposition politique à « s’unir pour faire face à la dictature ».
avec rfi.fr
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