« Il défend la mort et la torture, nous défendons la vie. C’est la raison pour laquelle nous crions "pas lui" ! » Sur la place Cinêlandia de Rio de Janeiro, la foule est compacte. Trois semaines plus tôt Eneida Vernas était déjà sur cette place pour manifester son rejet de Jair Bolsonaro.
« Cette manifestation, c’est toujours pour dire "pas lui", parce que c’est ce qu’on continuera de penser, explique-t-elle, mais c’est aussi pour appuyer la candidature de Fernando Haddad »
Présidentielle au Brésil : la société divisée
Les manifestants rendent un hommage à Moa do Katendê, un maître de capoeira tué de 12 coups de couteaux au lendemain du premier tour par un militant de Jair Bolsonaro parce qu’il avait affiché son vote pour le Parti des travailleurs. Un climat de haine qui inquiète Leila Ripoll, psychanalyste. Elle brandi une banderole « psychanalystes pour la démocratie ».
« Nos cabinets sont déjà plein de personnes qui ont très peur, de personnes qui veulent quitter le pays parce qu’ils pensent qu’ils ne survivront pas ici. Par exemple, au Brésil les transsexuels ont toujours été tués pour ce qu’ils sont, et maintenant ça va s’empirer... C’est quelque chose d’insupportable. »
Des agressions aussi de femmes, de Noirs, et de gays revendiquées par les soutiens de Jair Bolsonaro et désormais quotidiennes pendant cet entre-deux-tours.
avec rfi.fr
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