Le conseil National des Bashingantahe s’inquiète de la situation politique qui s’observe au Burundi. La « Nyakurisation » et les signe avant-coureurs d’un pouvoir dictatorial qui constituent un coup dur à la démocratie est un souci de ce conseil, avec la révision de la constitution qui aggrave la situation.

Ambassadeur Balthazar Habonimana, président du Conseil National des Bashingantahe

Le conseil National des Bashingantahe (CNB) a animé une conférence de presse ce 25 février 2014. Au cours celle-là, ce conseil a rendu publique les assorties d’une réunion de son Comité Exécutif de ce conseil qui s’est tenue le 20 février à Bujumbura. Le conseil national des Bashingantahe dit être inquiet de la « nyakurisation » des partis politiques qui continue de s’observer par la main à peine violée de certains ténors du pouvoir en place. Le CND est soucieux de la triste réalité de division qui se manifeste à l’UPRONA après le CNDD, le FRODEBU et le FNL. Tous ces pays étant tous des partis politiques de l’opposition. Et cette pratique ne manque pas de but poursuivi, a indiqué Ambassadeur Balthazar Habonimana qui est le président du CNB.

Sur le plan évident du Parti au pouvoir et ses alliés qui veulent procéder à la révision de la Constitution, le Conseil National des Bashingantahe exprime qu’une fois en plus, il s’inscrit en faux contre une telle démarche qui ne rassure pas. Le CNB appelle au respect de l’Accord d’Arusha et à la Constitution de 2005 qui sont des documents de référence dans la conduite de la politique actuelle du Burundi. Ces textes accordent 2 mandats au Président Pierre NKURUNZIZA. D’où ce conseil appelle au respect de la feuille de route et le consensus de Kigobe du 19 et 20 décembre 2013.

Pour l’intérêt général de la République, le CND invite aux députés à user de beaucoup des sagesses et de lucidité au moment de la prise de décision sur cette question épineuse en dehors des visées partisanes. Ce conseil recommande au Gouvernement de travailler dans la voie de la vérité et dans la recherche de l’intérêt de tous sans exclusion.

Ici, vous saurez que ce conseil national des Bashingantahe rend public cette déclaration alors que le parti au Pouvoir, le CNDD-FDD, ne reconnait pas ce conseil. Sur ce, Ambassadeur Balthazar Habonimana indique le Conseil National des Bashangantahe n’a pas besoin une reconnaissance d’un tel ou tel autre parti politique, le conseil a le plus important la reconnaissance du peuple burundais qui, lui, savait son utilité.

Les recherches historiques situent la naissance du conseil des Bashingantahe entre le 17 et le 15 siècles. A l’époque, le Burundi est encore sous la monarchie, sous la règne de Ntare Rushatsi Cambarantama.