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Burundi, le Vatican juge ambiguës les réactions internationales.

Redigé par IGIHE
Le 9 mai 2016 à 10:43

La diplomatie vaticane s’inquiète des conflits d’intérêts des pays africains et européens au Burundi, qui empêchent tout dialogue honnête pour sortir le pays du chaos.
Le pape François dénonce sans cesse les trafics d’armes qui alimentent les guerres à travers le monde. Aux yeux du Saint-Siège, le Burundi en donne, depuis un an, une terrible illustration. Qui arme le président burundais, Pierre Nkurunziza ? Qui finance la rébellion ? Ce sont les questions que soulève la diplomatie vaticane, « très très (...)

La diplomatie vaticane s’inquiète des conflits d’intérêts des pays africains et européens au Burundi, qui empêchent tout dialogue honnête pour sortir le pays du chaos.

Le pape François dénonce sans cesse les trafics d’armes qui alimentent les guerres à travers le monde. Aux yeux du Saint-Siège, le Burundi en donne, depuis un an, une terrible illustration. Qui arme le président burundais, Pierre Nkurunziza ? Qui finance la rébellion ? Ce sont les questions que soulève la diplomatie vaticane, « très très préoccupée » devant une « répression silencieuse » exercée par le pouvoir.

Une situation dans laquelle le Saint-Siège ne détecte pour l’heure « aucun signal décisif » pour sortir du cycle de violences. Un dialogue interburundais devrait démarrer le 21 mai à Arusha (Tanzanie). Mais, pour la diplomatie vaticane, tant que les intérêts économiques et géopolitiques des pays de la région des Grands Lacs et des anciennes puissances coloniales – France et Belgique – ne seront pas davantage démêlés, aucun dialogue honnête ne pourra faire bouger les lignes. Il règne trop « d’ambivalences, d’ambiguïtés », regrette-t-on au Saint-Siège, sans se montrer plus explicite.

Ces conflits d’intérêts apparaissent au Vatican comme la clé du problème, qui ne saurait être réduit à un conflit ethnique entre Hutus et Tutsis comme cherche à le faire croire le pouvoir. Ce qu’attendent aujourd’hui le Saint-Siège comme l’Église au Burundi, c’est que Paris, Bruxelles et Washington contraignent par des sanctions le président Nkurunziza à accepter le dialogue.
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