Caravane des migrants : gagner les Etats-Unis par tous les moyens

Redigé par IGIHE
Le 21 octobre 2018 à 02:07

De très nombreux migrants ont ainsi réussi à se rendre à Ciudad Hidalgo. C’est dans cette ville frontière, située à l’extrémité du pont, qu’ils attendent l’arrivée des autres membres de la caravane qu’ils incitent à traverser le fleuve. Car ils veulent reprendre au plus vite leur route vers les Etats-Unis.
Des motivations politiques ?
Le président hondurien Juan Orlando Hernandez s’est entretenu de la situation, samedi au Guatemala, avec son homologue Jimmy Morales, ainsi qu’avec le président mexicain (...)

De très nombreux migrants ont ainsi réussi à se rendre à Ciudad Hidalgo. C’est dans cette ville frontière, située à l’extrémité du pont, qu’ils attendent l’arrivée des autres membres de la caravane qu’ils incitent à traverser le fleuve. Car ils veulent reprendre au plus vite leur route vers les Etats-Unis.

Des motivations politiques ?

Le président hondurien Juan Orlando Hernandez s’est entretenu de la situation, samedi au Guatemala, avec son homologue Jimmy Morales, ainsi qu’avec le président mexicain Enrique Peña Nieto par téléphone.

Cette caravane a « des motivations politiques » a critiqué Morales devant la presse. À côté de lui, son homologue hondurien a déploré « l’utilisation politique du malheur des gens ».

Les gens « s’en vont par nécessité », a justifié l’ex-député hondurien Bartolo Fuentes du parti Liberté et Refondation (gauche), qui a admis avoir encouragé cette caravane.

« Je vais envoyer nos militaires »

Quelques milliers de kilomètres plus au nord, aux Etats-Unis, les républicains font leur miel de cette caravane dont la progression alimente les discours anti-migrants des plus conservateurs. C’est notament le cas du président américain, qui a encore fait un tabac lors d’un meeting vendredi en Arizona, Etat frontalier avec le Mexique, raconte notre correspondant aux Etats-Unis, Grégoire Pourtier.

« Je crois que ce sont des mauvaises personnes qui ont initié cette caravane, a lancé Donald Trump à ses partisans. Plus important, ou peut-être presque tout aussi important, vous avez des gens très très méchants au sein même de la caravane, vous avez des criminels très durs... Mais je vais boucler la frontière avant qu’ils puissent entrer dans ce pays. Et je vais envoyer nos militaires, pas nos réservistes, mais bien nos militaires. »

Malgré des méthodes dénoncées par les associations de défense des droits de l’homme, et même contestées en interne à la Maison Blanche, le président joue encore et toujours la carte de la peur et de l’extrémisme à deux semaines des élections de mi-mandat.

Avec rfi.fr


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