L’information a été livrée sur le compte twitter de la présidence de la république rwandaise qui dit qu’en cette journée dominicale "un envoyé du Président Joël Museveni a été reçu parle Président rwandais Paul Kagame. Ce dernier était porteur d’un message qui donne de l’espoir dans la résolution du contentieux rwando-ugandais".
Cet envoyé spécial du Président Museveni effectue une visite à Kigali au nom du Président Museveni après deux semaines de la tenue de la réunion de huit heures à Kampala de la Commission Ad hoc mixte rwando ugandaise assurant le suivi et la mise en application des Accords de Paix rwando Ugandais de Luanda, réunion qui a clos ses travaux sur des sentiments d’insatisfaction de la partie rwandaise.
La dite Commission ad hoc devait et doit assurer la stricte application des Accords de Paix de Luanda signés par Museveni et Kagame pour résoudre la question de soutien actif par l’Uganda de mouvements armés andirwandais et de cessation d’arrestation et détentions arbitraires de Rwandais en voyage en Uganda suivies de torture sur soupçon d’espionnage du Rwanda d’une part et d’autre part, l’ouverture par le Rwanda des frontières avec l’Uganda et accès des marchandises ugandaises sur le marché rwandais.
La délégation rwandaise avait manifesté son insatisfation à la presse à la clôture de la session de travail de la Commission qui n’a pas rédigé un communiqué conjoint sanctionnant la fin des travaux.
"A Kigali, lors de notre première rencontre de septembre dernier, nous avions discuté et donné toutes les informations sur les Rwandais arrêtés et emprisonnés arbitrairement en Uganda et preuves de soutien du gouvernement ugandais appuyant les mouvements anti rwandais en notre possession. La partie ugandaise avait promis de se pencher sur ces données pour la prochaine session qui devait se tenir en Octobre mais qui a été reportée en novembre puis en décembre. Nous sommes déçus de voir que rien n’a été fait", a dit le jeune bouillonnant Ministre rwandais et chef de la délégation, Olivier Nduhungirehe, à la sortie de cette séance où il s’est fait traiter de "Mavi ya Kuku" (Merde) pour dire "brimborion" par son homologue ugandais, Sam Kuteesa.
Cela n’a pas créé heureusement un incident diplomatique. Il avait été un casse-tête à la délégation ugandaise qui ne savait quoi répondre de multiples preuves des torts causés par la partie ugandaise que le jeune ministre avançait durant les quelques huit heures que cette session de Kampala a duré. En fin de quoi, la question de ces pourparlers a été laissée à la diligence des chefs d’Etat rwandais Paul Kagame et ugandais Joël MJuseveni.
On peut espérer que ce premier pas avancé par la partie ugandaise puisse être le début de la fin d’une hésitation de l’Uganda assailli par une certaine Communauté internationale des Affaires qui trouve que Museveni empuantit une Communauté des Pays Membres de l’Afrique de l’Est forte de plus de 300 millions d’habitants et consommateurs et qui est un marché important pour ses affaires.
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