Le 8 mars 2014, un avion de la Malaysia Airlines, reliant Kuala Lumpur à Pékin, disparaissait des écrans radars avec à son bord 239 personnes. Mille jours après le drame, aucune enquête n’est encore parvenue à affirmer avec certitude le lieu, ni les raisons de la disparition de l’appareil. D’après les autorités malaisiennes, l’avion se serait abîmé dans l’océan Indien. Désespérée par les incohérences dans la gestion des enquêtes, l’association des familles des victimes a décidé de partir elle-même à la recherche de preuves. Sept familles chinoises, malaisiennes et françaises, sont donc en ce moment à Madagascar pour mobiliser la population malgache côtière afin de retrouver d’éventuels débris supplémentaires. RFI les a rencontrées.
Animés par le même espoir, ils sont sept à être venus chercher « des petits bouts de vérité » sur le sol malgache.
Mille jours après la disparition du vol MH370, seul un débris a été retrouvé et authentifié comme appartenant à l’avion de la Malaysia Airlines. C’était à la Réunion, l’an dernier. Mais une trentaine d’autres débris, dont quinze retrouvés à Madagascar, sont en cours d’analyse.
Le Français Ghislain Wattrelos a perdu sa femme et deux de ses enfants dans cet accident. Pour lui, il est fort probable que des réponses au mystère se trouvent sur les plages malgaches : « C’est une analyse qui a été faite par un océanographe australien. Il a fait des études de courant et de dérive. Et il s’avère que si ça va au Mozambique, si ça va à la Réunion, l’endroit le plus probable c’est Madagascar. »
Depuis hier, Ghislain est donc à Tamatave, à l’est de la Grande Île, pour rencontrer autorités locales, pêcheurs et leaders d’opinion. Grace Subathirai, elle, vient de partir à Nosy Be, au nord de l’île. Sa maman était l’un des 50 passagers malaisiens disparus le 8 mars 2014 : « Moi, je vais rester là-bas jusqu’à samedi pour sensibiliser un maximum les habitants. Car c’est là que, normalement, les débris devraient être le plus concentrés. On espère qu’on trouvera quelque chose là-bas. Après, on s’envolera vers l’île Maurice pour six jours, pour refaire la même sensibilisation. »
Un travail de fourmi au milieu d’une enquête « tristement opaque », de secrets d’Etat bien gardés. Pourtant Ghislain, Grace et les autres en sont persuadés : « Les débris de l’avion peuvent parler. Plus on en retrouvera, plus le lieu et la raison du crash pourront enfin être donnés. »
La troisième équipe, celle des familles chinoises, devait arriver ce matin à l’île Sainte-Marie, à l’est de Madagascar. Elle sera accompagnée d’une autorité malaisienne, en charge de l’enquête. Tous se rendront en mer, là où plusieurs débris, probablement ceux du MH370, ont été retrouvés durant ces six derniers mois.
Avec rfi.fr
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