Le référendum est rejeté par une majorité de représentants de l’opposition et de la société civile qui pour l’essentiel vivent en exil. Depuis deux ans, c’est la communauté des Etats d’Afrique de l’Est qui tentait d’instaurer un dialogue entre le président burundais et ses détracteurs, mais en vain. Pour la société civile, il est temps que l’Union africaine reprenne le dossier.
Cela fait plus de deux ans que la communauté de l’Afrique de l’Est essaie de trouver une solution à la crise burundaise. Lorsque le facilitateur, le président tanzanien, présentait les résultats des négociations qui avaient eu lieu depuis deux ans, il a dit qu’il n’avait pas eu le soutien de ses chefs d’Etats.
Donc, si le facilitateur avoue publiquement qu’il n’a pas le soutien des chefs d’Etats de la communauté de l’Afrique de l’Est, nous pensons qu’il est grand temps qu’on pense à une autre dimension beaucoup plus grande, celle de l’Union africaine, afin que l’Union africaine essaie de convaincre Nkurunziza et son régime que la meilleure solution à la crise burundaise est d’accepter de négocier avec ses opposants, sans aucune précondition.
Avec RFI
AJOUTER UN COMMENTAIRE
REGLES D'UTILISATIONS DU FORUM
Ne vous eloignez pas du sujet de discussion; Les insultes,difamations,publicité et ségregations de tous genres ne sont pas tolerées Si vous souhaitez suivre le cours des discussions en cours fournissez une addresse email valide.
Votre commentaire apparaitra apre`s moderation par l'équipe d' IGIHE.com En cas de non respect d'une ou plusieurs des regles d'utilisation si dessus, le commentaire sera supprimer. Merci!