Il est rapporté que cette extradition a été décidée au cours de la visite d’une délégation congolaise à Kigali au moment où la Cour Constitutionnelle congolaise se penchait sur la plainte du candidat malheureux Martin Fayulu, donné pourtant gagnant par les grandes chancelleries occidentales et l’église catholique congolaise et qui, piteusement, a été débouté.
Le Chef de Cabinet du Président Kabila Néhémie Mwilanya Wilonja accompagné du Chef de renseignement militaire des FARDC Kalev Mutond et du conseiller diplomatique du Président Joseph Kabila a-t-il présenté des arguments de poids au Président en exercice de l’Union Africaine, Paul Kagame, pour que lui et ses pairs ne fassent pas le déplacement de Kinshasa en vue de mettre leurs nez dans le hold up électoral qui était su par la Communauté internationale ?
Deux gros poissons qui valent le coup ?
On se souviendra que ces deux hautes personnalités des Fdlr ont été appréhendés par les autorités congolaises à la frontière ugando-congolaise de Bunagana peu après le 16 décembre 2018 venant d’Uganda où, rapporte-t-on, ils venaient de participer à une importante réunion où étaient impliquées entre autre, quelques hautes personnalités des organes de sécurité ugandaises et des membres de RNC/Rwanda National Congress du Gé. Kayumba Nyamwasa.
La diplomatie rwandaise pourrait donner des effets appréciables en cette période où le Rwanda est assiégé par des opposants politiques qui n’écartent pas résolument le recours à la voie des armes tout en introduisant des requêtes pacifiques de façade consistant à « négocier une ouverture de l’espace démocratique ».
Au moment où donc le RNC s’allie avec quatre autres mouvements politico armés dont principalement les FDLR pour animer un camp d’entraînement dans les hauts plateaux de la province du Sud Kivu, dans le Mulenge, Kagame prend la menace au sérieux et pense dynamiser les citoyens rwandais à vaquer sérieusement à leurs activités de développement économique et de veille à la sécurité des acquis de ces 25 ans de règne du FPR et des 10 partis de la coalition.
Il faudra néanmoins que le régime actuel ne rate pas cette occasion lui offerte par ces opposants rassemblés dans ce qu’ils ont appelé le P5 qui, selon la RFI de ce matin du 30 janvier 2019, réclament des négociations pacifiques pour une ouverture de l’espace politique. Le FPR a-t-il quelque chose à craindre au politique, lui qui est en coalition depuis 1994 avec 10 partis politiques officiellement agrees dans le pays ?
Le FPR craint-il que ses programmes d’assistance sociale éclatants ne se ternissent avec la cacophonie qui risque d’avoir un espace favorable avec cette réclame de l’opposition ? Non ! la popularité du FPR, il y a lieu de la voir continuer à monter dans les instituts privés sondages d’opinion actuellement inexistants dans le pays.
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