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EAC : Échange sur les stratégies de l’amélioration et l’accroissement du commerce

Redigé par RNA
Le 5 septembre 2017 à 02:43

Des délégués de quatre pays sur six de la Communauté est-africaine (EAC) que sont le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, et le Kenya, échangent sur les stratégies de d’accroissement de la production et d’amélioration du commerce, selon la Directrice Générale de l’Office rwandaise de Développement (RDB), Claire Akamanzi.
« Cette réunion de deux jours étudie les possibilités d’accroître la production, surtout en réduisant les effets négatifs du changement climatique. Ceci est bon. Car, c’est la meilleure voie de (...)

Des délégués de quatre pays sur six de la Communauté est-africaine (EAC) que sont le Rwanda, l’Ouganda, la Tanzanie, et le Kenya, échangent sur les stratégies de d’accroissement de la production et d’amélioration du commerce, selon la Directrice Générale de l’Office rwandaise de Développement (RDB), Claire Akamanzi.

« Cette réunion de deux jours étudie les possibilités d’accroître la production, surtout en réduisant les effets négatifs du changement climatique. Ceci est bon. Car, c’est la meilleure voie de renforcer le commerce dans les cinq pays de la région. Pour cela, l’on devra mettre en place des politiques appropriées », a-t-elle indiqué.

Interrogée sur la stratégie d’impliquer plus de femmes, surtout rurales, dans l’agriculture et la transformation des produits agricoles, la DG Akamanzi a répondu qu’il faut pour cela accorder aux femmes un appui financier.

« Cela est vrai qu’au Rwanda nous avons beaucoup de femmes rurales prestant dans le secteur agricole. Au niveau du Fonds pour le Développement des affaires (BDF), il existe un fonds de garantie réservé exclusivement au soutien pour les femmes », a-t-elle rappelé.

Elle a souligné que l’agriculture constitue 70 % du Production National Brut (GDP), et \
que la Vision 2020 prône le renforcement de ce secteur pour accroître le rendement par ha, tout en privilégiant la valeur ajoutée.

« C’est une voie obligée pour assurer la sécurité alimentaire et le bien-être de la population, tout en arrêtant de bonnes réponses aux problèmes qui affectent le commerce et la dégradation du sol, et tout aussi en augmentant les exportations. Il faudra renforcer surtout l’irrigation qui constitue une priorité majeure, assurer une agriculture résiliente face aux chocs dus au changement, créer des terrasses, et recourir aux intrants, créer des coopératives, transformer les produits agricoles, négocier le marché. Tel est le programmes du Gouvernement », a-t-elle poursuivi.

Pour le CEO de Cuts International basé à Genève, Rachid S. Kaukab, il est capital de promouvoir le secteur de l’agriculture dans les pays de l’EAC, et de définir des politiques. C’est une voie pour donner l’emploi, assurer la sécurité alimentaire, et trouver des réponses aux problèmes liés aux technologies de l’irrigation, à l’exportation, du marché, et du changement climatique.

« Il faut mettre en œuvre des politiques qui atteignent de bons résultats. Telle est la responsabilité du Gouvernement », a encore souligné Rachid Kaukab.

Pour la déléguée de l’Agence Suédoise de Développement International (SIDA), Rebecca Ygberg Amayra, la Suède a une longue tradition dans le développement du commerce et de la coopération en Afrique subsaharienne.

« Il nous faut améliorer des stratégies pour le développement économique, pour promouvoir l’environnement et une bonne utilisation des ressources. Mais aussi l’on doit renforcement la démocratie et les droits de la personne, ainsi que les opportunités économiques. Cela est conforme à l’agenda 2030 et à l’agenda 2063 de l’Union Africaine (UA) », a-t-elle noté.

Mme Rebecca a souligné que le SIDA renforce les capacités des pays de l’EAC au niveau de la facilitation du commerce et de la sécurité alimentaire. Le commerce doit être inclusif et demeurer une priorité dans la région afin qu’on arrive à une réduction durable de la pauvreté », a-t-elle poursuivi.

Pour Mme Felicia Muriuki de Africa Women Agribusiness, l’agriculture doit se pratiquer avec de la valeur ajoutée si l’on veut commercialiser les produits agricoles.

« Comment impliquer les femmes et faire pousser les cultures tout en aidant les familles jusque dans l’éducation des enfants ? Dans tous les cas, il y a un besoin d’énergie et d’investissements. Mais aussi de marchés et de fonds afin de faire prospérer les affaires. Le commerce exige qu’on ait une licence, une formation en gestion financière, ainsi que des technologies à jour. L’accès au marché se fera par soi-même ou à travers une coopérative. Il faut plus de synergie, de collaboration et de partenariat entre les femmes, afin de renforcer les familles. Pour cela l’on devra avoir de bons programmes de gestion, avoir de l’argent et le meilleur marché, ainsi que des produits de qualité. Il faudra travailler ensemble pour atteindre les objectifs », a encore expliqué Mme Muriuki.

Pour le Directeur de ACORD/Rwanda, François Munyentwari, ces délégués venus des pays de l’EAC, de Tunisie et de Genève, enrichiront l’atelier et donneront l’information sur les technologies à jour dont nos pays ont besoin.

« Il nous faut nous référer non pas à des technologies dépassées, mais à celles qui sont à la pointe et qui sont plus bénéfiques. Nos industries ne fonctionnent pas selon leurs capacités, faute d’une production suffisante. Même quand la production s’avère suffisante, les marchés font défaut. Il faut donc harmoniser le commerce et la production, mettre toujours de la valeur ajoutée, et éviter que le changement climatique, la sécheresse, les inondations, le changement de saison, affectent notre récolte », a-t-il relevé.

En définitive, les défis qui persistent au sein des pays de l’EAC demeurent les infrastructures nécessaires à l’industrialisation, notamment des routes et des chemins de fer, etc., ainsi que l’électricité, et des arrangements institutionnels pour les orientations et la coordination des conseils pour l’industrialisation.

D’après André Gakwaya


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