Les travaux sur le rôle de Paris lors du génocide des Tutsis sont l’œuvre de journalistes ou d’associations. Très peu de chercheurs français s’y intéressent. Comment l’expliquer ?
« Les historiens français paraissent se détourner des débats qui agitent une partie de la société à propos du génocide des Tutsis. » Avec cette petite phrase, la chercheuse française Rafaëlle Maison a lancé un pavé dans la mare. L’affaire ne date pas d’hier. En 2014, cette professeure de droit public, spécialiste de justice internationale, avait créé la polémique lors d’un colloque pluridisciplinaire.
Son intervention a fait scandale, car l’intéressée, qui avait pris part en 2004 à la commission d’enquête citoyenne sur le rôle de la France dans cette tragédie, y pointait l’absence de travaux historiques de référence sur cette question sensible… deux décennies après les faits.
En septembre dernier, elle est revenue à la charge à travers un long article publié dans La Vie des idées. Une controverse qui déchire le milieu feutré des chercheurs alors que l’opération Turquoise était lancée il y a tout juste vingt-deux ans, le 22 juin 1994.
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