Marine Le Pen lance sa campagne européenne en dynamique. Déjà en tête dans les sondages, le Rassemblement national a officialisé cette semaine un ralliement symbolique : celui de Thierry Mariani, ancien ministre de droite. Et le meeting de ce dimanche après-midi doit enfoncer le clou en présentant d’autres visages d’ouverture. Une bonne séquence alors qu’en face, Emmanuel Macron reste embourbé dans la crise des « gilets jaunes ».

Une crise plutôt bien gérée par la présidente du parti d’extrême droite. En multipliant les appels au calme, Marine Le Pen est paradoxalement apparue comme la moins factieuse des dirigeants d’opposition. « Elle a été la meilleure », aurait même chuchoté Emmanuel Macron selon le journal Le Point.

Dans le discours qu’elle prononcera ce dimanche après-midi, c’est toutefois d’Europe que Marine Le Pen veut parler : « Nous avons 4 mois pour expliquer que nous ne sommes pas contre l’idée européenne, mais contre la construction européenne », explique son conseiller Philippe Olivier. Quatre mois que Marine Le Pen passera à sillonner la France. Un véritable marathon électoral puisqu’une trentaine de meetings sont annoncés.

avec rfi.fr