La Commission Nationale Electorale (NEC) a annoncé qu’elle commencera à accueillir les candidatures depuis le 12 pour se clore le 25 juillet 2018 pour permettre une campagne électorale active du 13 août au 1er septembre 2018.

Les élections au Rwanda doivent suivre un code disciplinaire strict au risque de se faire disqualifier dans la course.

Le DGPR est sur le pied de guerre. Il tient lui aussi à participer à ces élections des députés et pouvoir ainsi gagner des sièges au Parlement. Il était dans les districts de Huye et de Kamonyi (province du Sud) en fin de cette semaine écoulée.

Ce DGPR qui se réclame de l’opposition démocratique a déjà fait le tour de 19 districts du pays où il a essayé de construire les structures de parti tout en préparant ses potentiels candidats.

"Partout où nous allons dans chaque district, nous choisissons un homme et une femme, un jeune homme ou une jeune fille pouvant figurer sur la liste des députés du DGPR", a dit Jean ClaudeNtezimana, Secrétaire Général du DGPR avouant entreprendre un pari difficile de trouver des membres de son parti dans ces districts ayant la capacité de siéger au Parlement.

"Nous choisirons deux candidats dans chaque district. cela fera 60 candidats en tout à paraître sur la liste du DGPR. Les vingt restants seront choisis au niveau national", a dit Jean Claude montrant que la présentation de listes bloquées aux élections parlementaires rwandaises posent de sérieux problèmes pour les partis nouveaux et autres qui n’ont pas d’assise populaire.