Kigali, capitale de la propreté et de la discipline

Le visiteur qui débarque dans la capitale du pays des Mille collines est séduit par la propreté de la ville, la discipline de ses habitants, la sécurité qui y règne, mais surtout par le sourire de ces hommes et femmes qui, pourtant reviennent de très loin. Voici quelques échos du Rwanda.

Propreté : C’est la première chose qui attire l’attention du visiteur. A Kigali, tout est très propre. Dans les rues, pas un papier ou sachet en plastique ne virevolte au gré du vent. Tout est soigneusement entretenu. Des espaces verts aménagés un peu partout donnent davantage de charme à cette ville. Quiconque s’aventure à jeter des ordures ou à enjamber les gazons paie une amende de 50.000 Francs rwandais, une somme presque équivalente en Franc CFA. Des opérations de nettoiement sont organisées tous les samedis dans les communes, moment choisi aussi par les populations et les élus pour échanger sur les questions qui préoccupent les uns et les autres. 

Discipline : L’ordre et la discipline règnent au Rwanda et dans sa capitale en particulier. Aucun policier ou agent de la circulation dans les coins de rue pour réguler le trafic. En lieu et place, il y a les feux et des panneaux de signalisation. Et tout le monde s’y plie. Les conducteurs de scooters, reconnaissables à leurs gilets avec des numéros, ont le casque sur la tête, de même que le passager. Tout le monde fait la queue pour prendre les transports ou payer dans les centres commerciaux. Il n’y a pas d’animaux en divagation ou de marchands ambulants dans les rues.

Sécurité : Elle est de mise dans les rues de Kigali où l’on peut marcher à n’importe quelle heure du jour et de la nuit sans être inquiété par des voleurs ou agresseurs. Personne ne se risque aussi à soutirer frauduleusement de l’argent au passant sous peine d’aller en prison. La corruption est bannie ici. Personne aussi n’est à l’abri de la prison en cas d’infraction, de l’autorité jusqu’au citoyen lambda.

Sourire : Il est sur tous les lèvres. Hommes et femmes vous adressent le sourire dès le premier regard. Très poli et courtois, c’est l’image qu’on garde du Rwandais. Il parle à voix basse au point qu’on est parfois obligé de bien tendre l’oreille pour saisir son propos. Autant d’attitudes qui font surprendre plus d’un visiteur dans un pays qui a connu des moments très douloureux de son histoire avec le génocide, il y a juste dix sept ans.